En ce début d'année, la Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet (HADOPI) a fait un état des lieux du piratage en France et de ses moyens d'action. Le bilan est assez pessimiste et la secrétaire générale se dit « désarmée » face aux nombreuses manières de violer le droit d’auteur de nos jours. Une victoire sans conditions des pirates ?
Le constat est simple et limpide : depuis la fermeture de Zone-Téléchargement annoncé en grandes pompes fin novembre 2016 par les autorités, rien n'a changé ! Et Hadopi se penche sur le cas du remplaçant de la plateforme, exploitant désormais l'extension .ws (îles Samoa).
Les sites pirates proposant des films en streaming en en téléchargement - Direct Download (DDL) disposent généralement d'un très important trafic quotidien. Beaucoup d'internautes mal informés y font de graves erreurs, comme l'expose la dernière étude publiée par la Hadopi.
Fait incroyable - Un abonné à Numericable a été suspecté à tort 1531 fois de téléchargement illégal et de pédopornographie car le FAI renvoyait par erreur toujours la même identité aux autorités !
A cause de la pénurie d'IPv4, Free vient de mettre en place le partage d'adresse IP entre différents clients. Du coup, sans le vouloir, cela brouille fortement les pistes pour les identifications menées par Hadopi.
Même l'été, la Hadopi ne s'arrête pas. Pour preuve, alors que son secrétaire général vient d'être licencié, voila que la Haute Autorité réclame au ministère de la Culture une subvention de 9 millions d'euros pour 2016.
Dans son rapport 2014, la Commission de protection des droits (CPD) de la Hadopi a révélé de nouveaux chiffres de la riposte graduée et notamment 19 millions de saisines, 116 transmissions au Parquet. À cette occasion, Mireille Imbert-Quaretta lève différents voiles, notamment celui des critères motivant les transmissions au Parquet.
La Ministre de la culture Fleur Pellerin souhaite mettre en place une liste noire de sites qui ne respectent pas les droits d'auteur. Cette liste, proposée dans le rapport de Mireille Imbert-Quaretta, permettra au public de connaître les sites portant atteinte aux droits d'auteur. La liberté sur le Web risque d'en prendre un coup au passage...
Voila une nouvelle emblématique puisqu'il s'agit là de la seconde condamnation pour téléchargement illégal. Une jeune femme a été condamnée à 800 euros d’amende avec sursis pour téléchargement et partage de fichiers sous copyright via eMule.
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