Les nombreuses fuites de données et l’entrée en application, le 25 Mai 2018, du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) ont été des facteurs déterminants dans la prise de conscience des petites et grandes entreprises sur la question de la sécurité des données personnelles.
Ce 24 septembre 2019, la Cour de justice de l'Union européenne a tranché en faveur du moteur de recherche Google, opposé à la CNIL, sur la question du droit à l'oubli. La CJUE considère que le droit au déréférencement ne s'applique qu'à l'intérieur de l'Union européenne et non dans le reste du monde.
Le RGPD a été conçu pour aider à protéger les données personnelles des utilisateurs, mais il apparaît que l’un des droits qui leur sont accordés par le règlement a des conséquences contraires à l’effet souhaité.
La Cnil a été clémente avec la majorité des entreprises ces 12 derniers mois s'agissant de l'application du RGPD. Sa présidente Marie-Laure DENIS annonce néanmoins un durcissement des contrôles. L'année « test » est bel et bien terminée.
L'espace numérique reste encore largement un Far West où les responsabilités ne sont pas assumées. Faire respecter la loi passe par un changement profond des comportements individuels et collectifs.
Jonathan Rouach, CEO et cofondateur de QEDIT, startup franco-israélienne d'enterprise blockchain, réagit à la condamnation de British Airways après le vol massif des données bancaires de ses clients. Selon lui, ce cas souligne l'importance pour les entreprises de se doter de solutions de privacy robustes et doit venir alerter Facebook, à l'aube du lancement de sa cryptomonnaie, le Libra.
Keyrus vient de publier une infographie très complète sur les tendances de la Data Gouvernance.
Dans 53% des entreprises, au moins 1000 fichiers sensibles sont laissés en accès libre à tous les employés, d’après le Global Data Risk Report de Varonis. Ce cap n’était dépassé que par 41% des entreprises il y a un an.
Voilà que le procès du français Mark Karpelès, 33 ans, a pris fin au Japon, suite à la retentissante affaire liée à la plateforme de change Bitcoin MtGox. Il a été condamné par le tribunal de Tokyo à 30 mois de prison avec sursis, bien moins que les réquisitions qui s'élevaient à 10 ans ferme.
Malgré de nouvelles contraintes réglementaires imposées par la RGPD.