84 % des décideurs informatiques français s’inquiètent de la conformité de leurs données

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Une étude réalisée par Cloudera, société spécialisée dans les données pour une intelligence artificielle d’entreprise fiable, révèle que, en matière de gestion de données, la conformité est la principale préoccupation pour 84 % des décideurs informatiques français interrogés. Par ailleurs, ils sont 65 % à s’inquiéter du fait que les données puissent échapper à tout contrôle au sein de leur organisation.

  • Pour 84 % des répondants, l’intégration de solutions ponctuelles pour l’analyse et la gestion des données a fait grimper les coûts. 

  • Les entreprises consacrent plus d’un quart (28 %) de leur budget informatique à la gestion des données.

L’enquête, menée auprès de 850 décideurs informatiques dans la région EMEA, a mis en évidence que 60 % des décideurs informatiques français considèrent que le cloisonnement des données entrave la capacité à se conformer aux réglementations en matière de conformité des données. De nombreuses entreprises françaises ont ainsi déployé plusieurs solutions ponctuelles pour gérer les données à différentes étapes de leur cycle de vie. Toutefois, cette approche a eu pour conséquence d’accroître la complexité, avec 84 % des répondants faisant part que l’intégration de ces solutions fragmentées pour l’analyse et la gestion des données a rendu la conformité encore plus complexe.

« Alors que les données continuent de prendre de l’ampleur, la conformité reste un défi de taille pour de nombreuses organisations. Les innovations émergentes telles que l’IA ajouteront davantage de complexité et, avec des nouvelles réglementations qui se profilent, il sera de plus en plus complexe de rester conforme », commente Sophie Papillon, Regional Vice-President France chez Cloudera. « Les organisations doivent désormais considérer les données comme un actif essentiel, tout en veillant à ce que la conformité soit maintenue de manière constante et omniprésente ».

La “taxe d’intégration” fait grimper le coût des données

Si les solutions ponctuelles peuvent être efficaces pour résoudre rapidement des processus de données spécifiques, offrant ainsi l’illusion d’une rentabilité plus rapide, elles ont souvent tendance à accroître le coût global de la gestion des données. En plus du coût initial d’acquisition des outils, il faut tenir compte des coûts techniques liés à leur intégration, ainsi que des dépenses pour la formation spécialisée du personnel nécessaire à leur utilisation à long terme. En fin de compte, de nombreuses organisations se retrouvent en réalité à payer une “taxe d’intégration des données”.

Plus de 8 décideurs informatiques français sur 10 (82 %) estiment que l’intégration de solutions ponctuelles pour l’analyse et la gestion des données a entraîné une augmentation des coûts liés à la donnée. Tous reconnaissent que l’intégration des différentes solutions ponctuelles nécessaires à la gestion des données représente un défi, un quart (25 %) considérant cela comme un “défi important”. L’étude révèle que les entreprises consacrent plus d’un quart (28 %) de leur budget informatique annuel pour la gestion des données tout au long de leur cycle de vie.

« Pour que les ingénieurs puissent remplir efficacement leur rôle, il est essentiel qu’ils aient accès aux données de l’ensemble de l’organisation et qu’ils puissent les utiliser en libre-service. Cependant, en raison du grand nombre d’outils déployés par les entreprises pour gérer les données à différentes étapes de leur cycle de vie, cela s’avère souvent impossible. Chaque solution requiert un ensemble de compétences spécifiques, dont l’acquisition demande du temps et de l’argent », a ajouté Sophie Papillon. « Dans ce contexte, les entreprises doivent moderniser leurs architectures de données et cesser de s’appuyer sur des solutions ponctuelles à mesure que la demande de données augmente. Cela permettra de réduire la “taxe d’intégration des données”, tout en accélérant leur valorisation ».

Méthodologie de l’étude :

Menée par Coleman Parkes Research et commanditée par Cloudera, l’étude Evolve Data Study a été menée auprès de 850 décideurs informatiques responsables de l’analyse des données au sein de leur organisation dans la région EMEA : Royaume-Uni (200), France (200), Allemagne (200), Espagne (100), Italie (100), Moyen-Orient (50). Les personnes interrogées travaillent au sein d’organisations comptant plus de 1 000 employés dans les secteurs suivants : finance, banque, assurance, production, télécommunications, commerce de détail et e-commerce, santé et life sciences, gouvernement et secteur public, technologie et logiciels, énergie, éducation, médias, loisirs et divertissements. L’étude a été menée entre mars et avril 2023.