Android : 21 applications populaires seraient des malwares

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Google vient de détecter une série de malwares au sein de son Android Market. 21 applications seraient concernées.

Les internautes ont conscience des dangers liés aux virus et aux malwares sur Internet, mais peu d’entre eux porte la même attention sur leur mobile. Pourtant, les programmes malveillants sont bien présents sur le segment des terminaux mobiles et se développent de manière considérable, surtout depuis que les applications ont commencé à émerger. Car même si les hébergeurs et propriétaires de ces marchés vérifient les applications avant de les mettre en ligne, les risques ne sont pour autant pas réduits à zéro.

A ce titre, Google vient de qualifier 21 des applications les plus populaires sous Android de malwares, comme le précise le site Mashable. Les hackers pourraient prendre le contrôle du smartphone, accéder à ses contenus, y compris les données confidentielles, sans que le mobinaute ne s’en aperçoive. Face à ce constat, la firme de Mountian View a immédiatement pris l’initiative de les supprimer de l’Android Market, mais précise que tout de même 50 000 utilisateurs les auraient déjà téléchargées. Dans ce cas, il est recommandé de rapporter le terminal infecté chez le revendeur afin de demander un échange. Car toutes les informations entrées, depuis le numéro de compte en banque jusqu’aux mots de passe peuvent être  récupérées par les pirates.

Les éditeurs de ces contenus font en sorte que les mobinautes téléchargent leurs applications, en faisant croire à de vraies applications. Ils donnent par exemple les noms de jeux ou d’outils, tels que Chess (« échecs » en français), Scientific Calculator, ou encore de Photo Editor, alors qu’il n’en est rien. D’autres sont nettement moins discrets et les internautes devraient y voir un piège, telles que « Super Sex Positions », « Hot Sexy Videos » et « Screaming Sexy Japanese Girls », pour ne citer qu’elles. Afin d’obtenir la liste complète des applications concernées rendez-vous sur le site Mashable.

 

Source : L’Informaticien