Le New Yorker, célèbre journal américain, vient de mettre en place une boîte aux lettres permettant à tout individu d’envoyer des documents à la rédaction, tout en conservant son anonymat. La Strongbox est accessible grâce au réseau Tor.
Après le Wall Street Journal, avec sa SafeHouse, et la Frenchleaks de Médiapart, toutes deux lancées en 2011, c’est au tour du New Yorker d’annoncer sa boîte aux lettres numérique et anynomisée. Baptisée Strongbox (« coffre-fort »), elle devrait, selon les informations du site Mashable, permettre aux internautes d’envoyer des documents d’ « utilité publique », tout en conservant leur anonymat, à la rédaction du journal qui se gardera la possibilité de les diffuser, si elle les juge exploitables.
Ce procédé vise à garantir la protection des sources. Il utilise le réseau Tor, qui n’enregistre pas les adresses IP, ni les informations sur l’ordinateur, le navigateur ou le système d’exploitation de la source. Il permet aussi de ne pas déposer de cookies sur le navigateur de la « source ».
