Liberté : Le réseau d’anonymisation TOR en danger au japon

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Après les dictatures, voici que la Japon s’emmêle et se dit prêt à sacrifier de la liberté pour soit disant un peu de sécurité. TOR (The Onion Router) est dans la ligne de mire des autorités japonaise suite à la traque laborieuse d’un criminel.

TOR est un réseau mondial décentralisé de routeurs facilitant les connexions anonymes.

Les internautes japonais soucieux d’anonymat risquent de revoir leurs ambitions à la baisse après les révélations émanant d’un rapport de la police de l’archipel et prévoyant de demander aux opérateurs locaux de bloquer le trafic en provenance de Tor.

Cette volonté aurait pour cause l’échec de la traque du criminel Demon Killer, qui avait envoyé des menaces de mort sur différents forums en utilisant des adresses IP différentes. Quatre arrestations erronées plus tard et les messages continuant toujours, la police a finalement mis la main sur l’auteur présumé des menaces et ainsi découvert que ce dernier était un aficionados du réseau Tor.

Afin que ce genre d’histoire ne se reproduise pas, la National Police Agency recommande donc de bloquer la connexion de l’internaute qui tenterait d’accéder à un site en utilisant une adresse IP listée comme celle d’un serveur Tor. Toutefois, selon un bénévole responsable du maintien d’un nœud et cité par LeMonde.fr, un bon millier de nœuds utilisent des adresses non dévoilées publiquement. Ce qui laisse donc de l’espoir à ceux qui caressent encore le rêve d’un Internet pas trop fliqué…

 

Source : PC World

3 Commentaires

  1. De l’anonymat en général est discutable. L’argument premier c’est le droit d’y recourir, mais si on oublie notre bon droit et que l’on raisonne sur la base du pourquoi on pensera à quoi ? Sécurité rapport à l’identification ? Bof, le fingerprinting même sans IP révèle pas mal de choses. Le tout je pense c’est une bonne sécurité logiciel, des adresses email jetables, une parade au tracking, bref une logistique saine dans une UC saine. Bref, le cache-sexe mais sans masque: on n’est pas à Venise.

  2. C’est, selon moi, une bonne chose que TOR soit banni du Japon. L’anonymisation empêche les autorités de démanteler pas mal de trafics du web. On utilise TOR notamment pour accéder au SilkRoad MarketPlace, la boutique internet la plus illégale au monde.

  3. TOR procure un anonymat mais, à en croire certains experts, n’est pas dénué d’attaques en son sein et qui lui sont propres. Double tranchant sauf pour un connaisseur. L’idée c’est quen cachette on est à l’abri, sauf de ceux qui partagent l’abri.

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