Le VPN Perfect Privacy visé par des saisies de serveurs

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La police néerlandaise a saisi deux serveurs appartenant à la société suisse Perfect Privacy (fournisseur de VPN) dans le cadre d’une enquête afin de mettre la main sur les logs d’utilisation.

Alors que la guerre au chiffrement a été déclarée en Europe (et plus particulièrement en France et en Allemagne), les autorités néerlandaises ont procédé à la saisie du deux serveurs hébergés par I3D Hosting à Rotterdam, exploités par le fournisseur VPN suisse Perfect Privacy.

perfect-privacy-logoLa société Perfect Privacy a informé ses clients fin août de la saisie. Aucun contact préalable n’a été fait par les autorités envers le fournisseur VPN, la perquisition a directement eu lieu à l’emplacement physique des serveurs incriminés. Cette action démontre que même si une société VPN ne répond à aucune injonction juridique, celle-ci peut quand même se faire saisir ses serveurs au cas où ils sont gérés par des hébergeurs tiers. Pour les fournisseurs offshores gérant leur propre parc de serveurs, c’est toutefois très différent !

Perfect Privacy a rapidement rassuré ses clients en expliquant que personne ne serait identifiable via une analyse poussée des serveurs saisis étant donné que le service VPN est garanti no-log (au sens strict) :

Puisque nous n’enregistrons aucune données concernant nos utilisateurs, il n’y a actuellement aucune raison de croire que les identités des utilisateurs ont été compromises“, déclare le fournisseur de VPN.

Souvent visés par les autorités, les serveurs VPN doivent être choisi avec soin, surtout que l’usage d’un VPN est plus vivement encouragé de nos jours, plus particulièrement lors d’une connexion à des réseaux non sécurisés, étant donné qu’il permet la création d’un tunnel sécurisé et chiffré de bout-en-bout ainsi qu’une navigation sans tracking et anonyme.

L’affaire concernant Perfect Privacy rappelle la saisie ayant eu lieu en avril 2016, lorsque la police néerlandaise avait perquisitionné le fournisseur Ennetcom VPN, une société VPN basée aux Pays-Bas et au Canada. L’accusation avait été formulée de la manière suivante : Ennetcom aurait aidé des pirates informatiques à se cacher.

 

Source : TorrentFreak