Les mobiles, principale cause d’insécurité

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Avec l’émergence des terminaux mobiles, et bientôt des tablettes, les entreprises sont face à une source d’insécurité pour la confidentialité de leurs données. Pour l’heure, très peu d’entre elles pratiqueraient le chiffrement pour ce type d’appareil.

D’après une étude menée par Check Point au Royaume-Uni auprès de 130 managers IT, près de 60% des PC professionnels ne disposent pas de solution de chiffrement. Ce chiffre est considérable sachant que la sécurité est pourtant un sujet majeur dans les entreprises, et que parmi les personnes interrogées, 68% d’entre elles disposent d’un accès au réseau VPN de leur société. Nombre de salariés sont équipés d’un smartphone ou encore d’un notebook, or, pour 40% d’entre eux, l’entreprise n’applique aucunement sa politique de sécurité.

Ce nouveau modèle de travail, qui implique une utilisation accrue des terminaux mobiles, n’est pas encore parfaitement appréhendé et intégré dans les politiques de sécurité. Néanmoins, les entreprises équipent de plus en plus leurs salariés avec ce type de matériel, surtout pour les métiers qui nécessitent une certaine mobilité, mais avec l’émergence des smartphones sous Android, pour lesquels chacun dispose d’un OS différents. Il devient donc de plus en plus compliqué de gérer le parc de mobile et d’en assurer la sécurité. D’autant plus que souvent, les salariés les utilisent également à des fins personnelles.

Par ailleurs, 10% des managers IT interrogés précisent que leur entreprise autorise les salariés à acheter leur propre matériel informatique, qui leur sera ensuite remboursé. Ce qui accroît les risques d’insécurité. Il semblerait donc que le manque de sécurité des infrastructures informatiques soit donc lié d’une part à une certaine hétérogénéité du matériel, et d’autre part à un manque de vigilance face à l’usage de tout nouveau matériel. Mais rien n’explique l’absence de solutions de chiffrement dans les entreprises interrogées. Certes c’est un sujet complexe, mais il est indispensable dans le système économique actuel, surtout pour les terminaux mobiles.


Source : L’Informaticien