Face aux dangers du Web, Londres a décidé de se doter d’une importante force de frappe numérique au sein même de l’armée, permettant non seulement de protéger l’infrastructure critique du pays, mais aussi de contre-attaquer voire d’attaquer un éventuel ennemi.
Pour cela, le gouvernement britannique va créer une nouvelle unité militaire baptisée « Joint Cyber Reserve », qui sera composée à priori de plusieurs centaines de personnes.
Le recrutement commencera au mois d’octobre et sera ouvert non seulement au personnel militaire ayant déjà quitté les rangs et en passe de le faire, mais aussi et surtout aux civils disposant « des connaissances, compétences, expériences et aptitudes techniques pour travailler dans des domaines hautement spécialisés », comme l’explique Philip Hammond, le ministre de la Défense britannique.
En d’autres termes, Londres veut recruter les hackers et autres petits génies de l’informatique qui n’ont jamais cherché à rejoindre à l’armée jusqu’à présent, ne serait-ce parce qu’ils n’avaient pas les capacités physiques. Pour eux, le gouvernement est d’ailleurs prêt à mettre la main au porte-monnaie : selon Daily Mail Online, il compte dépenser environ 600 millions d’euros sur les prochaines années pour mettre sur pied cette cyber-armée.
Pour Philip Hammond, cette décision est plus que symbolique. Selon lui, les guerres du futur seront davantage gagnées par des « IT geeks » assis dans des bunkers informatiques que par « des soldats marchant dans la rue, ou des tanks ou des aéronefs ». Par ailleurs, la cyberguerre serait également plus propre. « Pas de villes à rebâtir, pas d’infrastructure à reconstruire. Un homologue américain me disait : Pourquoi faudrait-il bombarder un aéroport si on peut l’arrêter de fonctionner au travers d’une cyberattaque ? », explique-t-il auprès du Daily Mail.
A l’instar des Britanniques, les forces françaises cherchent également à se doter d’une force de frappe numérique. Cette stratégie a été explicitée en avril dernier dans le « Livre blanc de la défense et la sécurité nationale ».
Au passage je t’invite à lire “Cyber War Will not Take Place” de Thomas Rid
Histoire d’améliorer ta culture, ou tout du moins, la commencer…
Bibish va pouvoir poser sa candidature !
Oui et non, dans un premier temps pourquoi pas mais quand leurs ennemis commenceront à sectionner les câbles sous marin, leur geek army ne sera pas plus utile qu’un flingue sans balles
C’est marrant dans les commentaires y’en a toujours un qui sais mieux que le reste
Ouaah, ça c’est un message.
Je sais pas argumente… ?
On dirait les kékés des cités….
“hé té con toi? ”
“Ah oui, pourquoi ?”
“Jsé pas parce que té con”
Merci au revoir Admiral (Amiral ? ) (Admirable ? ) #Grossetête
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