10% des entreprises du CAC 40 ont engagé un cyber-expert, bien plus que leurs homologues dans le monde

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Les cybermenaces devenant de plus en plus fréquentes, sophistiquées et importantes, les conseils d’administration sont soumis à une pression croissante pour préserver les intérêts de leur organisation face à ces défis.

Tribune – Pour les aider à identifier les points de vigilance et intérêts à développer une approche cyber, l’Institut Diligent et Bitsight ont entrepris de mieux comprendre la manière dont les entreprises cotées en bourse – en France, aux Royaume-Uni, en Allemagne, au Japon, aux Etats-Unis et en Australie – abordent les risques liés à la cybersécurité à travers une nouvelle étude intitulée : Cybersecurity, Audit, and the Board.

Les principales conclusions sont les suivantes :

  • Les entreprises les plus sécurisées peuvent voir, en moyenne, jusqu’à 372% de rendement total des actionnaires supplémentaire sur 3 ans.
     
  • La présence d’un comité de risque ou d’audit spécialisé est associée à des résultats de sécurité supérieurs (environ 710 points contre 670 pour des entreprises qui n’ont pas de comité dédié).
     
  • L’intégration d’un expert en cybersécurité au conseil d’administration améliore la sécurité, bien que seulement 5% des entreprises interrogées disposent actuellement d’un tel expert. La France faire figure de proue sur ce fonctionnement car elle affiche une présence relativement plus importante de cyber-experts au sein de leurs conseils d’administration (environ 10% des entreprises du CAC 40 ont engagé un cyber-expert).
     
  • Le secteur de la santé a obtenu la note moyenne de sécurité la plus élevée, soit 730. Parmi les entreprises ayant obtenu des notes de sécurité élevées, 33 % appartiennent au secteur des services financiers, avec une note moyenne de 720.
     

« Ces résultats montrent que la cybersécurité, ayant un impact sur la performance financière et la santé générale de l’entreprise, n’est pas seulement l’apanage des équipes informatiques mais implique également le Comité de direction des entreprises françaises. Les équipes de dirigeantes doivent être au fait et le rester pour être compétitive et en conformité. » affirme Gaetan Fron, Directeur commercial France et Luxembourg pour Diligent