FakeAlert : Le malware actif en France

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Les laboratoires ESET ont détecté une très forte augmentation du nombre d’échantillons du malware HTML / FakeAlert, à destination de la France. Il s’agit d’un vecteur d’escroquerie utilisé comme point de départ amenant les victimes à appeler de faux services clients aux coûts exorbitants.

Le Malware HTML/Fake Alerte se répand de façon alarmante sur le sol français. D’après les équipes d’Eset qui ont tiré la sonnette d’alarme, l’Hexagone est le pays le plus infecté. Ce virus représente ainsi 25% de tous les logiciels malveillant détecté par l’éditeur dans le pays entre le 5 septembre et le 5 octobre.

Les victimes de ce dernier reçoivent de faux messages d’alerte leur indiquant une (fausse) infection par un virus ou qu’il a un autre problème susceptible de compromettre l’ordinateur ou les données. Pour stopper la soi-disant menace, les victimes sont alors invitées à contacter par téléphone le faux support technique ou à télécharger une fausse solution de sécurité malveillante.

C’est ce que l’on appelle les escroqueries de faux support. En conséquence, les victimes perdent de l’argent (en appelant des numéros surtaxés ou internationaux) ou sont infectés par un vrai malware installé sur leur ordinateur via les programmes “recommandés” figurant sur la page des fausses alertes.

Le plus souvent, les escroqueries de faux support que nous surveillons ciblent des utilisateurs d’Internet anglophones car ils constituent une cible large et permettent ainsi de générer plus d’argent. Cependant, il arrive que les escrocs ciblent leurs campagnes en les traduisant dans une autre langue majeure, comme cela est le cas pour les attaques espagnoles ou françaises. Ainsi, les cybercriminels visent un pays particulier – comme ici avec le cas de la France “, commente Ondrej Kubovi, IT Security Specialist chez ESET.

Le malware HTML / FakeAlert a été détecté par les systèmes ESET en décembre 2009. Après une activité marginale pendant des années, celui-ci a commencé à montrer des niveaux plus élevés de prévalence au 2ème trimestre de l’année 2016. Le 17 septembre dernier, il a atteint 2,05% d’infection globale, ce qui est un record.

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