Les Anonymous font tout pour protéger leur anonymat

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On savait les Anonymous fervent défenseur de Wikileaks, mais aujourd’hui, suite à l’arrestation de potentiels membres du groupe, les hackers mettent tout en œuvre pour se protéger. Dernière victime en date : Aaron Barr, le PDG d’une société de sécurité qui annonçait vouloir dénoncer leurs dirigeants.

Quiconque s’attaque à Anonymous s’expose à de graves ennuis. C’est le message que font passer ces militants à travers une nouvelle attaque, cette fois à l’encontre d’une petite entreprise américaine spécialisée dans la sécurité, HBGary.

Près de 50 000 données personnelles dont des adresses emails, des numéros de sécurité sociale ou encore l’adresse postale des clients de la société ont été dérobés et publiés sur Internet via Facebook. Le groupe Anonymous se vante de n’avoir mis que quelques heures pour avoir collecté toutes ces informations, le comble pour une société de sécurité informatique.

Mais les hackers ne s’arrêtent pas là. Ils ont totalement dénigré Aaron Barr, le PDG de HBGary sur son compte Twitter, et ont modifié la page d’accueil du site de l’entreprise, y ont apposé leur logo et ont rappelé brièvement les faits avant de menacer l’homme et lui rappeler que ce n’est pas lui qui a le contrôle de la situation : « Vous n’êtes rien comparé à Anonymous. Vous n’avez pas ou peu de connaissances en matière de sécurité (…). Vous ne méritez pas d’éloge ni même de reconnaissance en tant qu’experts en sécurité ». Et à présent, ils entendent supprimer tout le système de backup de sa cible.

Mais qu’a-t-il fait pour réveiller la colère des hackers ? Aaron Gary avait déclaré au Financial Times avoir donné le nom de deux membres d’Anonymous, mais qu’il ne prévoyait pas de les révéler à la police. En réalité, et ce n’a pas échappé aux militants, l’homme avait prévu de négocier avec le FBI, avant de finalement leur délivrer le nom d’une douzaine de pirates ainsi que leur adresse, le tout avec des preuves à l’appui, en échange d’une récompense financière. Et parmi ces noms ne figuraient pas des hackers occasionnels mais les personnes à la tête du groupe.

Évidemment, suite à cette annonce, Anonymous avait fait savoir que ces documents étaient des faux et les ont publiés ouvertement. Une stratégie qui laisse quelque peu perplexe.

 

Source : L’Informaticien