Les Anonymous déclarent la guerre… à la ville d’Orlando !

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Alors que l’été arrive et que Mickey pensait passer une saison bien tranquille, un groupe se revendiquant des Anonymous a décidé de lancer une guerre cybernétique contre la ville d’Orlando pour avoir arrêté des personnes du groupe « Food not Bombs » qui fournit de la nourriture à des personnes démunies dans les parcs de la ville.

Campagne de spams et attaques multiples sont les principales menaces d’Anonymous qui se lance dans une guerre aussi cybernétique que médiatique avec la ville d’Orlando en Floride, selon la Daily Mail, un journal britannique repris par Critical Watch. Le groupe de hackers a décidé de lancer différentes opérations contre les sites dépendant de la ville et une campagne de millions de mails sera envoyée dans près de 50 pays pour inciter au boycott de la ville par les touristes.

Opération Orlando

L’opération au nom de code explicite a été déclenchée à la suite de l’arrestation de plusieurs personnes du groupe « Food not Bombs » dont son président. Ce groupe avait été qualifié de « terroriste de la nourriture » par la maire de la ville du fait de leur distribution aux personnes démunies sans autorisation dans les parcs de la ville. Le groupe de hackers ajoute avoir envoyé plusieurs avertissements et mises en garde avant de passer à l’action. L’opération devrait culminer avec le retrait du site Orlandofloridaguide.com du Web entre 10 heures du matin et 6 heures de l’après-midi heure locale ce jour. A l’heure où nous écrivons le site semble indisponible. D’autres sites devraient être touchés dans les prochains jours.

Sur le fond, on peut trouver sympathique la campagne des anonymous, mais s’arroger ainsi le droit de dire ce qui est bien ou pas bien relève de méthodes d’autres temps. A quand aussi le blocage de sites juste parce qu’ils ne sont pas d’accord avec les anonymous. Ces comportements ne sont pas seulement de l’Hacktivisme mais sont proches d’un populisme qui, sous la forme de bons sentiments, utilisent des méthodes totalitaires.

 

Source : L’Informaticien