Cybercriminalité : attention aux keyloggers

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Regardez bien l’accessoire présenté ci-dessous. Si vous allez dans un cybercafé et/ou utilisez un ordinateur dans un hôtel, aéroport ou autre lieu public, contrôlez l’arrière de l’ordinateur.

Cet interface est un keylogger et peut prendre différentes formes au format PS/2 (DIN6) ou USB. Il s’agit d’un dongle muni d’un file system et d’une mémoire flash.
S’il est branché au câble du clavier, il enregistre tout ce que vous tapez : les sites consultés avec mots de passe, le n° de compte bancaire que vous encodez, etc.
Le pirate n’a plus qu’à retirer discrètement le dongle et le brancher sur son ordinateur pour lire son contenu comme s’il accédait à un disque externe.
Même si vous le retirez du PC, vous ignorez si la personne malveillante n’a pas en complément installé un logiciel d’espionnage (qui peut être apparenté à un virus informatique) dans l’ordinateur. Dans tous les cas n’utilisez pas cet ordinateur pour accéder à Internet ni pour consulter vos données personnelles en ligne ! Transmettez le message.

L'infraction pénale
Les keyloggers sont en vente libre (cf. keyghost) mais sont considérés comme des accessoires d’espionnage.
La cybercriminalité concerne tous les délits informatiques touchant aux biens ou aux personnes.
Comme son nom l’indique la cybercriminalité est une infraction pénale assimilée à un crime. En France, le pirate encourt une peine jusqu’à 5 ans de prison et 375000 euros d’amende.
A propos des dongles PS/2 M/F
A ne pas confondre avec les dongles PS/2 M/F qui y ressemblent – mais en examinant les sorties du PC (toujours femelle), du dongle et du câble du clavier (toujours mâle), vous verrez la différence.
Ces convertisseurs sont inoffensifs et ne font que transformer la sortie DIN6 mâle en femelle. Ils peuvent aussi être vendus sous forme de câble.

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