Depuis une dizaine d’années, des mots tels que réutilisation, recyclage, reconditionnement qui étaient utilisées auparavant seulement dans le domaine de l’agriculture ou d’autres domaines de « niche », sont désormais rentrées dans le quotidien de tous.
Cela est dû à une prise de conscience de la part des citoyens, des institutions et des
entreprises de la crise énergétique et climatique qui investit notre planète, mais aussi au fait que le mode de vie basé sur le recyclage est devenu « cool », comme il peut le témoigner par exemple le style « shabby chic ».
Dans cette époque, les sociétés de networking et sécurité informatique les plus avancées ont compris le potentiel en termes économiques et d’image de ces nouveaux concepts et elles ont commencé à les utiliser, pour améliorer leur « brand identity ».
Les produits CISCO, pour le IT networking, la sécurité web, l’extension des réseaux informatiques sont tous désormais disponibles en reconditionné ou en produit d’occasion, pour permettre aux entreprises d’être durables, de se tourner vers le futur et en même temps de bénéficier d’une offre plus vaste. Si nous réfléchissons aux nombre de produits et dispositifs qui sont utilisés et consommés tous les jours dans le domaine informatique, si nous pensons par exemple aux toners, aux équipements de réseaux qui sont remplacés tous les jours et à leur élimination en tant que déchets, nous comprenons l’ampleur et l’importance de cette démarche.
C’est étonnant si l’on considère qu’il y a peu de temps le mot reconditionné (« refurbished » en anglais) était lié seulement aux smartphones et que personne n’imaginait qu’une entreprise aurait pu ré-utiliser un équipement de réseaux informatique. Mais pouvons-nous vraiment être sûrs à propos de la fiabilité de ces produits reconditionnés ? Ont-ils vraiment un bon rapport qualité-prix ? Font-ils vraiment du bien à l’environnement ? Toutes ces questions sont légitimes et aujourd’hui il existe des blogs et des sites web qui réalisent des études, analysent, approuvent ou désapprouvent tout ce qui concerne le monde du reconditionné IT.
Un concept intéressant a été exprimé par Gordon Moore, appelé également la « loi de Moore », selon lequel la performance des processeurs (CPU) double tous les 18 mois, avec une augmentation hypothétique de 3 500 fois en trente ans. Enfin, Aujourd’hui, la France compte plus de 110 start-up ou PME innovantes en matière de cybersécurité ; 60 % des start-up entrent sur le marché avec la volonté de faire évoluer des solutions ayant déjà fait leurs preuves.
Aussi un grand nombre de start-up vont dans la direction du développement durable, essayant de diminuer le gaspillage et d’avoir un mineur impact sur l’environnement .
« L’intelligence artificielle, une réalité pour les entreprises de la cybersécurité européenne en 6 démonstrations » – Propos tenus pendant la 3ème édition de la European Cyber Week à Rennes du 19 au 22 novembre, dans le lieu unique du Couvent des Jacobins, entreprises (grands groupes, ETI, PME, start-ups), laboratoires de recherche, institutions et étudiants de France et d’Europe ont eu la possibilité de se mesurer sur santé, cybersécurité, sécurité numérique et intelligence artificielle.
C’est le cas aussi en Italie, pour mieux comprendre la situation au niveau européen: Digital Magics Energytech, incubateur de start-up, et Terna, fournisseur italien des réseaux électriques, qui ont développé en Italie un programme de surveillance environnementale. Leur appel à contribution a pour objectif de trouver des solutions pour la prévention des incendies, la sauvegarde de l’environnement et la surveillance des zones forestières.
Cette start-up s’adresse alors à toutes les PME innovantes qui travaillent dans le domaine des « big data », de l’intelligence artificielle et de la récolte d’énergie et qui peuvent développer des nouveaux services pour la récolte et l’analyse des données.
Note : article publi-rédactionnel