Kim Dotcom bientôt extradé aux USA ?

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Nouveau rebondissement dans l’affaire du procès de Kim Dotcom, anciennement aux commandes de l’empire Mega. Un tribunal néo-zélandais a jugé que la demande d’extradition de Kim Dotcom vers les USA dans le cadre de l’affaire MegaUpload est valide, et que les charges sont nombreuses et toutes justifiées, de même que les preuves implacables. L’accusé indique avoir fait appel de cette décision.

C’est le juge le juge néo-zélandais Nevin Dawson qui a statué sur la question, après un long procès de neuf semaines s’étant déroulé dans la capitale. Les preuves du dossier seraient accablantes pour le prévenu… Le verdict est clair et pourrait bien sonné la fin de Kim Dotcom : ce dernier peut en effet être extradé aux États-Unis pour y être jugé, en même temps que trois autres personnes, Bram van der Kolk, qui était superviseur du développement et de l’infrastructure réseau, Finn Batato, en charge du marketing, et Mathias Ortmann, le directeur technique, cofondateur et directeur de l’univers Mega.

“C’est Noël. Voyons ce que le père Noël a dans sa hotte

Les quatre suspects risquent gros aux USA, puisqu’ils sont poursuivis depuis 2012 par le DoJ et le FBI pour racket, blanchiment d’argent et trois autre chefs de contrefaçon en bande organisée. Ils risquent tous jusqu’à 60 ans de prison, dont 20 ans pour blanchiment d’argent (le site aurait généré 175 millions de dollars de recettes), 20 ans pour racket et 15 ans pour les trois chefs de contrefaçon. A côté de ça, M. Schmitz se défend toujours de toute infraction, se présentant comme un “entrepreneur du Net”. Mais visiblement, la hotte du Père Noël ne contient aucune bonne surprise pour lui en cette fin d’année 2015…

Seul rempart contre cela, l’aval de la cour d’appel et de la ministre néo-zélandaise de la justice, Amy Adams, pour la signature de l’autorisation d’extradition vers les États-Unis.

Bref, ça s’annonce corsé pour Kim Schmitz, l’allemand de 41 ans et ses acolytes. Leurs avocats ont confirmé dans la foulée de la décision que la procédure d’appel avait été lancée. Ils comptent aller jusqu’à la Cour suprême si nécessaire, même si cela prend « un an et demi, deux, trois ans ou plus ». « C’est un marathon, pas un sprint », a déclaré son avocat américain, Ira Rothken.

En attendant la décision finale de la ministre de la Justice, les quatre hommes ont été libérés sous caution.