L’art de l’exploitation minière, ou du minage remonte à la préhistoire, à l’époque où les premières civilisations utilisaient la céramique et la pierre pour fabriquer des outils et des armes indispensables à leur survie. Des siècles plus tard et grâce à d’extraordinaires progrès technologiques, nous pouvons désormais extraire de l’or, de l’argent et des diamants en utilisant des méthodes beaucoup plus précises et plus sécurisées. C’est de là que provient le terme traditionnel du minage, mais au 21ème siècle, il existe une connotation illégale et digitale associée à ce terme : le cryptojacking.
Alors que Coinhive vient de déclarer que sa solution de minage ne sera plus utilisable à partir du 8 mars 2019, les experts s’interrogent : les cybercriminels vont-ils se détourner des cryptomonnaies ? Et quelles vont-être les conséquences de la fermeture de Coinhive, considéré comme leader du cryptojacking, pour le reste du marché ?
Depuis plusieurs jours, le cours des principales cryptomonnaies s’effondre, sur fond de conflit ouvert entre deux équipes de développement de la blockchain Bitcoin Cash.
Les experts de Kaspersky Lab ont mis à jour un type de fraude relativement nouveau : le développement des cryptomonnaies n’attire pas seulement les investisseurs mais aussi des cybercriminels poussés par l’appât du gain. Au cours du premier semestre 2018, les produits de la société ont bloqué plus de 100 000 événements déclencheurs liés à des cryptomonnaies, sur de faux sites et d’autres plateformes. Chacune de ces tentatives visait à leurrer un nombre croissant d’utilisateurs crédules par des stratagèmes frauduleux.
À la différence d'un rançongiciel, ou ransomware, qui exige la participation des victimes, le cryptominage pirate, ou cryptojacking,est très difficile à détecter et s'exécute sur les systèmes informatiques quasiment à l'insu de leurs utilisateurs.
Le Rapport sur la Sécurité Interne de WatchGuard pour le premier trimestre 2018 révèle une recrudescence des attaques via des mineurs de cryptomonnaies et plusieurs campagnes de malwares ciblant des zones géographiques précises.
Malgré une volatilité élevée, les cryptomonnaies sont aujourd’hui devenues des cibles de choix pour les cybercriminels, attirés par l’anonymat des transactions et les gains potentiels élevés.
A l’occasion de l’événement Money 20/20 qui s’est tenu la semaine dernière à Amsterdam, la plateforme de trading sécurisée en cryptomonnaies Blockbid a choisi les solutions fournies par LexisNexis® Risk Solutions en association avec ThreatMetrix®, sociétés du groupe RELX pour renforcer sa lutte contre le blanchiment d’argent dans le monde.
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