Alors que les aoûtiens prennent seulement la route des vacances, Mimecast, la solution de cybersécurité cloud opérant pour les mails, les données et le web, propose quelques conseils aux parents, notamment, pour les aider à sécuriser leurs divers appareils connectés, et ainsi préparer sereinement une rentrée connectée.
Tribune – En effet, si le téléphone portable était encore, il y a peu, un luxe pour les jeunes, aujourd’hui, tous sont de plus en plus connectés, et ce, dès leur plus jeune âge. Et, nombreux sont les risques en ligne et d’autant plus pour les enfants. C’est d’ailleurs un phénomène adressé par les géants du net (Instagram, TikTok, Facebook), qui proposent, sans cesse, de nouvelles mesures de sécurité pour protéger les enfants et adolescents en ligne.
Les malwares, quant à eux, ne cessent de se multiplier et se présentent désormais sous différentes formes, c’est pourquoi, à l’approche de la rentrée, il est important de rappeler les bonnes pratiques pour éviter de se faire pirater. Et, quoi de mieux que la pédagogie et le bon sens ?
- Ce qui est en ligne ne peut être retiré – Lorsque l’on parle de sécurité en ligne, il y a un aspect pédagogique à ne pas omettre. Il faut que chacun, à savoir enfants et adultes, puisse connaître les enjeux derrière leur présence en ligne. Tous contenus exposés sur les réseaux ne peut être retirés sans qu’il y ait une trace. Le contenu numérique est dangereux, car il échappe au contrôle, même lorsque l’idée est de partager dans un cadre privé en ligne. Toutes les informations diffusées sur les réseaux sociaux peuvent être utilisées par les cybercriminels pour créer des attaques phishing par mail convaincantes. Ainsi, avant de partager en ligne, il faut être sûre à 100 % de n’avoir aucun regret par la suite.
- Vérifier l’URL de sites web – Les logiciels malveillants passent aussi par l’usurpation et la copie de sites web. En effet, ce type d’attaques, communément appelées « attaques spoofing » permettent aux cybercriminels de voler des quantités astronomiques de données à l’aide de faux sites web. Le client, reconnaissant le logo et l’identité visuelle du site web se sent tout de suite en confiance et procède au partage des données demandées par le site web. Pour éviter cela, il faut toujours retaper le lien du site web manuellement et ne pas cliquer sur un lien direct dans un mail par exemple.
- Attention aux messages push – Beaucoup d’acteurs malveillants passent aujourd’hui par des enseignes bien connues du grand public comme : La Poste, Netflix, Amazon, Spotify, etc ou encore différentes banques pour pouvoir voler les données des utilisateurs. Les messages se présentent sous un format formel, ce qui crédibilise la prise de contact. Les acteurs demandent de mettre à jour quelques renseignements, mais ces derniers vont directement vers la base de données des usurpateurs. Il faut ainsi toujours vérifier la source de l’émetteur du message et aller directement en ligne pour effectuer les mises à jour nécessaires.
- Installer un contrôle parental – Pour les enfants de moins de 18 ans, il est conseillé pour les parents de mettre en place un contrôle parental qui va permettre d’imposer une limite et une restriction sur les contenus susceptibles d’avoir une influence négative sur l’enfant/l’adolescent. Pour cela, tous les appareils connectés doivent être sécurisés, notamment à l’aide de logiciels de protection.
Pour souligner l’importance du phénomène, les membres du gouvernement se sont également saisis du sujet en adoptant la loi Studer en mars dernier qui vise à monitorer et protéger la présence des enfants en ligne.