87% des cyberprofessionnels français estiment des pertes de jusqu’à 10% de chiffres d’affaires sur un an en raison de cyberattaques

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51% des professionnels de la cybersécurité français ont le sentiment de perdre du terrain face aux cybercriminels. Selon une récente étude conduite par Trellix, une nouvelle approche  est nécessaire pour permettre aux équipes SecOps de détecter, répondre et remédier aux attaques en temps réel.

Trellix, spécialiste de la cybersécurité et pionnier dans la détection et la réponse étendues (XDR), a publié aujourd’hui les résultats d’une nouvelle étude révélant les pertes de revenus engendrées par une sécurité fonctionnant “en silo”, la présence d’angles morts causés par les solutions de sécurité actuelles et le manque de confiance  affectant par conséquence les équipes SecOps. L’étude, menée auprès de 9 000 professionnels de la cybersécurité dans  15 pays qui se penche sur l’avenir de la sécurité et la technologie qui devrait révolutionner les opérations de sécurité. 81% des professionnels interrogés décrivent leur modèle de sécurité actuel comme fonctionnant “en silo”.

Quasiment trois quarts d’entre eux (67 %) sont par contre susceptibles d’investir dans des solutions plus avancées, notamment le XDR, pour permettre une approche plus intégrée de la sécurité.

« Nous sommes au début d’une révolution dans la cybersécurité. Elle se caractérise par une prise de distance avec des solutions qui manquent de cohérence au profit de solutions ouvertes et capables d’apprendre et de s’adapter à de nouvelles menaces. Les solutions cloisonnées traditionnelles ajoutent bien souvent de la complexité et n’offrent pas une défense suffisamment efficace. Le choix d’une architecture XDR prend ici tout son sens puisqu’en permettant une résolution plus rapide des menaces et une plus grande efficacité opérationnelle, elle permet aux équipes de sécurité de reprendre confiance et aux entreprises de se protéger plus efficacement des cybercriminels », a déclaré Fabien Rech, Senior VP EMEA de Trellix.

Préserver ses profits. 87 % des répondants estiment que leur organisation a perdu jusqu’à 10% de son chiffre d’affaires en raison de cyberattaques au cours des douze derniers mois. Les entreprises de taille moyenne (avec un chiffre  d’affaires allant 50 à 100 millions d’euros) ont perdu en moyenne 9,4 % de leurs revenus, contre 5,5 % pour les très grandes entreprises (avec un chiffre d’affaires allant de 10 à 25 milliards d’euros), ce qui représente des pertes de revenus comprises entre 550 millions et 1,375 milliard d’euros.

Renforcer la confiance des équipes SecOps. 32 % des professionnels de la cybersécurité sont “très confiants” dans la capacité de leur organisation à s’adapter rapidement aux nouvelles menaces, tandis que 50 % admettent que les menaces de sécurité évoluent si rapidement qu’ils ont du mal à suivre.

  • En moyenne, les professionnels interrogées font face à 57 incidents de cybersécurité par jour, tandis que près de la moitié d’entre eux (45 %) d’entre elles admettent être confrontées à entre 51 et plus de 200 incidents par jour. Près de la moitié des répondants (44 %) déclarent être “inondés par un flot incessant de cyberattaques”, ce qui constitue l’une de leurs plus grandes frustrations professionnelles.
  • Or les solutions de sécurité cloisonnées freinent les  entreprises. Plus de cinq professionnels de la cybersécurité sur dix (52 %) admettent que leurs outils de sécurité actuels ne permettent pas à leur équipe SecOps de travailler avec une efficacité maximale. Plus d’un tiers (38 %) reconnaissent que leur protection actuelle comporte des angles morts.

XDR : une révolution dans la cybersécurité. 17 % des professionnels de la cybersécurité ont déjà mis en œuvre la technologie XDR dans leur organisation, et 57% d’entre eux sont très susceptibles de le faire dans les 12 à 18 prochains mois. Les autres technologies les plus susceptibles d’être mises en place sont le NDR (solution de détection et réponse à un incident) dans 54 % des cas, l’EDR (solution de détection et réponse des terminaux) dans 51% des cas et le BAS (attaque de brèches automatisée) dans 51% des cas.

Méthodologie

L’étude, basée sur des recherches menées par Coleman Parkes, a interrogé 9 000 décideurs en matière de cybersécurité dans des organisations comptant 500 employés ou plus au sein de quinze marchés : Australie, Brésil, Canada, Chili, Colombie, France, Allemagne, Inde, Indonésie, Mexique, Singapour, Afrique du Sud, EAU, Royaume Uni et Etats-Unis.

Source : Trellix