SuperiorStresser – Un pirate condamné pour son service de DDoS à la demande

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Un jeune homme de 20 ans a été condamné pour avoir gérer le service de DDoS à la demande SuperiorStresser depuis l’Angleterre. Le service DDoS-for-Hire (location) avait pour but de paralyser un site cible durant une durée convenue. Le service était accessible à partir de 8 £.

Joseph Connolly, 20 ans, originaire de Banstead, dans le Surrey, a été condamné à une peine avec sursis pour avoir vendu un service de cyberattaque à la demande qui aurait pu causer des pertes de réputation et financières permanentes à des entreprises et particuliers. Selon les enquêteurs, le jeune homme a offert un service de type DDoS-for-Hire pour paralyser les sites Web avec un trafic exorbitant à un faible taux de 8 £.

Connolly a lancé un site Web où il proposait une gamme de services de cyberattaque en location. L’adolescent a été accusé de blanchiment d’argent et d’infractions liées à la cybercriminalité pour lesquelles il a plaidé coupable alors qu’il était poursuivi devant un tribunal de la Couronne de Guilford. Les enquêtes sur son implication dans des cyberattaques ont commencé en 2017 et selon les dossiers de la police, il  alors a lancé un site Web SuperiorStresser d’où il s’est connecté avec ses clients et a blanchi l’argent reçu en échange du lancement d’attaques DDoS contre des entreprises.

Au cours d’attaques DDoS, un site Web est bombardé d’une armée d’ordinateurs infectés, connus sous le nom de botnet, pour noyer le serveur hôte avec un trafic massif ingérable. En fin de compte, le serveur ne peut pas traiter autant de demandes et le site Web se retrouve alors paralysé.

Selon la BBC, le site Web de Connolly proposait des offres lucratives à des clients potentiels et fournissait également un support client 24h/24 et 7j/7. Au moment où les enquêtes ont commencé, Connolly était à la fin de son adolescence et ses complices étaient également des adolescents résidant aux États-Unis. Ils font l’objet d’une enquête du FBI. Néanmoins, une peine avec sursis dans un cas aussi important au Royaume-Uni ne devrait pas surprendre. En fait, les sanctions contre la cybercriminalité dans le pays sont assez clémentes.

Selon l’analyse de The Register, “près de 90% des poursuites pour piratage au Royaume-Uni l’année dernière ont abouti à des condamnations, bien que les chances d’éviter la prison restent élevées“. L’analyse a également révélé que même s’il était condamné, un cybercriminel serait condamné à une peine de prison comprise entre 6 et 9 mois et 18 à 24 mois.