DDOS : les Anonymous auraient causé 537 heures d’interruption

0
81

Cela va donc bientôt faire un mois que les sympathisants du mouvement Anonymous pilonnent sans relâche les sites web des ayants droit et des organisations chargées de les défendre. À l’origine de cette opération, la décision d’engager une société indienne, Aiplex, pour faire tomber The Pirate Bay en passant par des attaques par déni de service. Pour ces internautes, ce choix a mis le feu aux poudres.

Fin septembre, nous avions eu l’occasion de nous entretenir avec certains d’entre eux, sur un salon IRC. Conscients que “les attaques DDOS [ne vont pas] mettre fin à quoi que ce soit“, ils avaient estimé cependant que ces attaques étaient l’occasion de braquer les projecteurs médiatiques sur ce qu’ils considèrent comme étant une “injustice” : la tentative des “grandes industries culturelles de contrôler et de préserver leur monopole sur la distribution de contenus, en utilisant essentiellement des méthodes illégales et infâmes“.

PandaLabs, une société espagnole spécialisée dans la sécurité informatique, suit depuis le 17 septembre cette confrontation numérique entre les Anonymous et les sites web des ayants droit. Jeudi dernier, le site a publié un tableau récapitulatif révélant le nombre de coupures et le nombre d’heures d’interruption par site, suite à ces attaques DDOS.