Avenge Wikileaks : Un Anonymous Français arrêté

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Un jeune internaute Français de 15 ans arrêté pour avoir participé aux blocages de sites web anti-Wikileaks.

Un jeune Auvergnat de 15 ans, originaire du Puy-de-Dôme a été arrêté, le 16 décembre dernier. Il est accusé d’avoir participé à l’opération de blocage des sites Internet comme Paypal, eBay, Visa, Mastercard, Sarah Palin ou encore du gouvernement Suédois. Des cyber-manifestations en soutien au portail d’information Wikileaks. Le jeune homme a reconnu les faits.

Lui et plusieurs centaines d’internautes ont utilisé des outils mis à disposition sur Internet, via plusieurs forums, dont 4Chan, pour lancer des attaques de type DDoS (Dénis Distribués de Service). Des DDoS ayant eu pour mission de bloquer les sites hostiles à l’espace numérique de Julian Assange.

L’un des outils, baptisé “Low Orbit Ion Cannon“, a permis de participer aux opérations “Avenge Assange” (Venger Assange) ou encore “Operation Payback”. Le jeune internaute, basé dans la région de Clermont-Ferrand, a exploité avec ses nouveaux “amis” cinq serveurs hébergés en France. Des espaces numériques qui ont été utilisés pour lancer les attaques.

L’information sur l’arrestation du jeune homme fait suite aux actions du FBI. Ces derniers ont lancé des actions à l’encontre des Anonymous américains. Des actions similaires ont été orchestrées au Royaume-Unis par Scotland-Yard, via sa section Police Central e-Crime Unit (PCeU). Outre-manche, cinq personnes (de 15 à 26 ans), dont trois adolescents, ont été arrêtés. Des actions judiciaires ont déjà eu lieu à Dallas, ainsi qu’en Allemagne (8 arrestations) et au Pays-Bas (2 arrestations).

Le principal logiciel utilisé dans les attaques DDoS ne possédait aucun système de protection (Proxy, VPN, etc.) permettant d’anonymiser les Anonymous ! C’est d’ailleurs la descente de police à Dallas, chez Tailor Made Servers, qui a permis de retrouver des traces d’internautes Allemand et Français, dont l’Auvergnat et un internaute de Herrlisheim (Alsace). A première vue, ceux qui veulent la peau de Wikileaks ont adopté le slogan des Anonymous “nous ne pardonnons pas, nous n’oublions pas”.

Le jeune Auvergnat (et surtout ses parents) risque, si la justice le considère coupable d’entrave à un système informatique (n°88-19 de la loi dite Godfrain du 5 janvier 1988), jusqu’à trois ans de prison. L’entrave volontaire au système ou l’entrave volontaire aux données sont visés par les articles 323-2 et 323-3 du nouveau Code pénal. L’article 323-2 du Nouveau Code pénal définit l’entrave volontaire au système comme “Le fait d’entraver ou de fausser le fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données. Le peine encourue est de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende”.


Source : Zataz

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