L’authentification multi-facteurs, méthode de lutte contre les fraudeurs de demain ?

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A l’occasion du mois de la cybersécurité, qui se tient chaque mois d’octobre, Nuance Communications, leader mondial en technologies vocales souhaite faire le point sur une tendance en perpétuelle croissance : la fraude. Qu’il s’agisse de l’usurpation d’identité, de la fraude bancaire ou encore du vols de données personnelles, la fraude est un fléau qui touche à la fois les institutions, établissements bancaires et financiers, entreprises et particuliers.

Elle peut avoir de fortes répercussions sur les usagers, et un impact considérable sur la réputation d’une entreprise ou organisation. Avec la multiplication des technologies intégrant les ménages, et la valeur des données personnelles auprès des entreprises, l’appât du gain pour les fraudeurs, peut être direct en s’attaquant aux grosses entreprises et établissements financiers, ou, indirect et passer par du sabotage, et du vol de données personnelles auprès des ménages directement.

Il est donc indispensable, dès lors que des données de valeur, quelles qu’elles soient, sont impliquées, de proposer une barrière entre ces données et le fraudeur. La barrière se doit d’être fiable et solide, et à la pointe de la technologie, selon Brett Beranek, directeur de la recherche en biométrie vocale chez Nuance.

En effet, alors même que les technologies de sécurisation ne cessent de s’améliorer, il en est de même des techniques des fraudeurs. Alors selon Nuance, il est du devoir des entreprises de s’équiper de technologies de pointe, en avance sur la technologie. Pour ces fournisseurs de technologie, il est primordial de continuer les recherches, pour toujours avoir de l’avance sur les fraudeurs.

Brett Beranek explique : «  Selon une étude Juniper, d’ici 2022, 55% des ménages seront équipés d’un assistant vocal, impliquant une multitude d’interactions parmi lesquelles, du e-commerce. Ces assistants vocaux et la transformation du modèle de commerce vont également laisser la place à de nouvelles vagues de fraudes, et à de plus en plus de hacks par synthèse vocale. Les fraudeurs de demain seront plus efficaces, car la tendance à travailler en groupe, plutôt qu’isolé va être de plus en plus répandue, et les techniques de plus en plus sophistiquées. Ce sont 2 raisons pour lesquelles les entreprises se doivent de réagir, pour se protéger, ainsi que leurs clients. »

Il ajoute «  La biométrie vocale est aujourd’hui bien plus sécurisée que les identifiants et mots de passe et si on y associe d’autres types de biométrie, notamment comportementale, cela apportera aux entreprises des techniques d’authentification multi-facteurs de pointe, bien plus à même de protéger leurs données, et celles des consommateurs. Nuance est un expert de l’authentification multifactorielle depuis maintenant plusieurs années, pour contrer les attaques sophistiquées des fraudeurs de demain. Nous travaillons d’ores et déjà avec la plupart des plus grandes banques mondiales, en leur offrant ces technologies d’authentification multi-facteurs permises grâce à l’association de la biométrie vocale, et comportementale. C’est certainement l’une des raisons pour lesquelles les cas de fraudes auprès des banques sont bien plus faibles, que sur les assistants virtuels connectés, que l’on trouve dans le commerce depuis quelques mois. »

Il conclut « les entreprises doivent impérativement aujourd’hui réfléchir à de nouvelles technologies pour lutter contre la fraude. De mauvais systèmes de sécurité sont une source de réputation catastrophique pour les entreprises et les conséquences de fraudes massives peuvent-êtres terribles. L’année dernière, les solutions de biométrie de Nuance ont permis d’éviter plus de 6 millions d’euros de pertes dues à la fraude pour les 5 plus grosses banques américaines. Pour les 5 plus grandes institutions financières britanniques, ces technologies ont réduit les pertes dues à la fraude de 59% en 30 jours. Les résultats sont concrets et les actualités sont formelles : la cybercriminalité continuera de croitre à mesure que le paysage numérique continuera de prendre de l’ampleur. Comme il n’est pas question de stopper la technologie, il faut alors l’assortir de solutions de sécurité et de lutte contre la fraude plus puissantes que jamais. »