Facebook serait une “machine d’espionnage épouvantable” qui sert les agences de renseignements

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Julian Assange : “Facebook est une machine d’espionnage épouvantable”
Le père de WikiLeaks énonce sa contre-thèse des révolutions Facebook

Le très polémique Julian Assange, créateur de WikiLeaks vient de confier à un quotidien russe sa propre théorie du complot autour de Facebook qu’il qualifie dans une interview exclusive de « la machine d’espionnage la plus épouvantable qui n’a jamais été créée »

Assange accuse Facebook, parmi d’autres entreprises de complaisance et dévoile qu’ils coopèrent activement avec les services de renseignements américains en les autorisant à espionner les citoyens.

L’homme derrière la fuite de milliers de câbles diplomatiques classés top secret dénonce le fait que les bases de données de Facebook soient hébergées aux États-Unis, « toutes à la portée des services de renseignement ».

Il « révèle » que Facebook, en plus de Google et Yahoo! ont « créé des interfaces » pour les services de renseignement et estime qu’en partageant leurs informations sur Facebook, les utilisateurs travaillent, sans le savoir, et à l’œil, pour ces agences.

D’après Assange, les noms, emplacements, relations, amis et communications de tous les utilisateurs sont entre les mains du gouvernement : « il ne s’agit pas de servir comme citation à comparaître, ils [NDLR Facebook] ont des interfaces mise au point pour l’usage des services de renseignements américains », renchérit-il.

Andrew Noyes, porte-parole de Facebook, a protesté dans une déclaration à la presse les propos d’Assange : « nous ne cédons pas à la pression, nous répondons aux procédures légales obligatoires ».

Quant aux révolutions du monde arabe, si Assange reconnait le rôle de Facebook dans la révolution égyptienne ayant conduit à l’éviction du régime Moubarek, il affirme voir dans la situation en Libye la main du gouvernement américain. Assange se range donc du côté des partisans de la théorie de l’instrumentalisation des réseaux sociaux au profit des intérêts stratégiques étrangers.

Cette interview illustre par ailleurs la détérioration de la relation d’Assange avec les médias qu’il fustige ouvertement et accuse par leurs « mensonges » d’être à l’origine de « toutes les guerres des 50 dernières années ».

Le cyberactiviste revient sur sa relation très tendue désormais avec The Guardian et le New York Times, pourtant ses partenaires médias anglophones exclusifs.
Il revient sur le livre qui s’en prend à lui et à son site, édité par les journalistes du Gardian et les « abus » du New York Times lors de la publication en exclusivité des câbles confidentiels qu’il leur a confiés.

Pour mémoire, Julien Assange vit actuellement en Angleterre et pourra être extradé en suède et jugé pour viol.

Sources : Russia Today, Developpez.com

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