Microsoft Internet Explorer 9 a prouvé encore une fois qu’il s’avère être le meilleur choix quand il s’agit de se protéger contre des attaques visant à télécharger en douce des malwares via des sites Web infectés.
Cette allégation a été faite par le NSS Labs dans les résultats récemment publiés d’un essai réalisé au niveau mondial du 27 mai au 10 de juin de l’année en cours, parmi les cinq des navigateurs Web les plus populaires.
Windows Internet Explorer 9 (IE9), Google Chrome 12, Mozilla Firefox 4, Apple Safari 5 et Opera 11 ont été testés avec 1188 URLs malveillantes – des liens qui mènent à un téléchargement d’une charge utile malveillante ou à un site d’hébergement des liens malveillants.
Chacun de ces navigateurs utilise une variété de technologies de sécurité qui protègent les utilisateurs contre ce type d’attaque. Ils utilisent tous un système basé sur la réputation qui fonctionne en comparant les URL avec une liste noire ou une liste blanche située dans le nuage qui est mis à jour manuellement et/ou automatiquement. Si l’URL se trouve être malicieuse, les navigateurs redirigent l’utilisateur vers une page d’avertissement.
Les résultats pour IE 9 ont été presque parfaits : le navigateur bloque 96 % des URLs suspectes lorsque son filtre de réputation des URLs est activé, et un montant supplémentaire de 3,2 % une fois que son filtre d’application ait été activé.
Les résultats pour le reste des navigateurs ont été plutôt pauvres comparé à ceux d’IE9 – Chrome a bloqué 13,2 % des l’URLs, Firefox et Safari 7,6 %, et Opera seulement 6,1 %.
Lorsque l’on compare cela aux résultats du test effectué l’année d’avant, IE, Chrome et Opera montrent une amélioration du taux de détection des URLs malveillantes.
Et quand il s’agit de temps de réaction après l’ajout de nouvelles URLs malveillantes dans les listes de blocage, IE fait ses preuves une fois de plus. Il a capturé plus de 99 % des URLs nouvellement ajoutées dans la première heure suivant leur ajout. Safari s’est avéré être le pire à cet égard, avec l’identification de seulement 6,4 % de ces adresses URLs.
Les chercheurs expliquent les résultats liés à l’efficacité d’IE à la technologie d’application de réputation nouvellement introduite, aux améliorations de Chrome, au partenariat entre AVG et Opera, ainsi que l’échec de Safari et de Firefox à mettre en œuvre de nouvelles protections contre les malwares d’ingénierie sociale.
Un navigateur est fait pour naviguer pas pour se protéger contre les url malveillantes, il y a d’autre outil qui le font très bien comme les antivirus, il faut responsabilisé l’internaute c’est à lui de faire attention en analysant l’adresse s’affichant dans la barre.
Bien entendu. Mais ce type de protection s’adresse plus aux néophytes et aux internautes lambdas, pas toujours bien informés des risques qu’ils encourt…
D’ailleurs en regardant le sondage ne page d’accueil, on remarque que beaucoup n’utilisent pas d’antivirus. Sinon je suis tout à fait d’accord, rien n’est plus efficace qu’une bonne réflexion avant de cliquer à tout va !
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