LulzSec revendique une nouvelle victoire à l’international

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LulzSec prétend avoir fait tomber deux sites Web du gouvernement brésilien dans de nouvelles attaques, après qu’un adolescent de 19 ans originaire de l’Essex a été arrêté et accusé de faire partie du groupe de pirates.

Dans un tweet publié tôt ce matin, LulzSecBrazil a écrit : “Tango Down brasil.gov.br & presidencia.gov.br”. En clair, deux sites gouvernementaux Brésiliens touchés par de violentes attaques DDoS.


Un autre message Twitter depuis le compte principal de LulzSec a ensuite ajouté : “Notre unité brésilienne a fait des progrès, bien joué à nos frères @LulzSecBrazil !”.

Les sites Web sont les pages officielles du gouvernement brésilien et du bureau du président, l’équivalent du site de Downing Street. Les tentatives pour accéder aux sites, ce matin, ont échouées et les attaques semblent avoir submergé les serveurs de requêtes, les rendant inaccessibles.

Le gouvernement brésilien est devenu la dernière victime de choix revendiquée par LulzSec dans une liste qui a prétendument incluse la CIA, le Sénat américain, la chaîne de télévision américaine PBS, l’Agence britannique luttant contre la criminalité ainsi que les entreprises Sony et Nintendo.

Si les revendications sont justes, ça ne serait pas la première fois que LulzSec réagi aussi surement aux tentatives de l’endommager. Hier, le groupe a affiché les détails privés, y compris l’adresse du domicile, d’un pirate et de son associé qui “ont essayé de moucharder sur nous”, accusant le groupe de “d’avoir recours à des innombrables actes de cybercriminalité”.

S’adressant aux autorités “FBI et autres clowns d’application de la loi”, ils ont précisé : “Il n’y a aucune pitié pour Le Bateau Lulz…”.

La personne de 19 ans arrêtée au Royaume-Uni lundi soir est Ryan Cleary, le fils d’un professeur de collège. L’adolescent est accusé d’être un «acteur important» au sein du groupe LulzSec.

Il a été arrêté dans un raid à son domicile familial à Wickford suite à une enquête conjointe entre Scotland Yard et le FBI, qui visait également à trouver les pirates responsables des intrusions dans plusieurs entreprises.