« Les SMS de la mort », nouvelle méthode pour les hackers ?

0
117

Des chercheurs allemands ont émis l’hypothèse que des hackers pourraient sous peu déployer des « SMS de la mort » à l’échelle planétaire et faire tomber l’ensemble des réseaux. Ils seraient selon eux nettement plus nocifs que des trojans en raison de leur discrétion.

Une vague de SMS fortement destructeurs, aussi surnommés « SMS de la mort » pourrait bien faire rage à l’échelle planétaire et rendre inutilisables une grande partie des téléphones mobiles. C’est du moins l’hypothèse sur laquelle ont insisté des chercheurs allemands lors du Chaos Computer Club Congress. Selon eux, les mobiles de base seraient fortement vulnérables, bien plus que les smartphones, qui ne constituent qu’une minorité des portables à l’échelle internationale. Ces failles seraient notamment causées par le manque de mise à jour des firmwares par les constructeurs.

Après avoir effectué une série de tests sur des marques de téléphones diverses et variées, LG, Nokia, Sony Ericsson, Motorola pour ne citer qu’eux, ils ont pu mesurer l’impact des SMS infectés sur les terminaux. Les cas les plus extrêmes qu’ils ont pu noter ont été la mise hors tension du mobile suivi d’un redémarrage automatique, sans même que la notification de réception du message ne soit apparue. Seul moyen pour stopper le cycle infernal des redémarrages des terminaux fut d’ôter la carte SIM  pour la placer dans un autre mobile. Autre effet constaté : la déconnexion du réseau.

Plus dangereux que des trojans

Les chercheurs allemands craignent fortement que cela se produise rapidement. Ils estiment qu’un tel SMS est beaucoup plus facile à créer qu’un trojan et peut paraître gênant et peu inoffensif, mais il n’en n’est rien. Certes, il ne récolterait pas de données personnelles, mais déployé à grande échelle, pourrait avoir des conséquences beaucoup plus graves, surtout pour les opérateurs, qui devaient devoir faire face à des reconnexions en masse sur le réseau. Et c’est sans compter le recours au « SMS de la mort » pour couper la communication d’une cible bien précise.

Mais même si les smartphones seraient, selon leurs hypothèses, quelque peu exclus du processus, ils subissent de leur côté de plus en plus d’attaques via le marché des applications. Les plus grands éditeurs de sécurité informatique proposent à ce titre des solutions mobiles pour se prémunir contre les menaces.

 

Source : L’Informaticien