Warez / Direct Download : Faut-il utiliser les protecteurs de liens ?

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Si vous êtes familier du Warez et des sites de téléchargement direct (ou DDL), vous avez surement déjà rencontré des liens dits “protégés”, qui vous obligent à passer par un site annexe avant de tomber sur le vrai lien de téléchargement. Quels sont les avantages et les inconvénients de ce type de services ? Faut-il les utiliser aujourd’hui ?

Tout d’abord un petit récapitulatif sur le principe. Lorsque qu’un “uploader” (comprenez celui qui met un fichier à disposition, ndlr) publie un nouveau contenu sur un site de partage de type direct download, il a alors la possibilité de cacher et de protéger son lien de téléchargement via divers services gratuits appelés Links Protector. Ces derniers vont servir de correspondance en quelques sortes entre le lien lien réel et le lien intermédiaire dit protégé.

Parmi ces services, on peut citer par exemple lix.in, protect-url.net ou encore try2link.com.

Les avantages tout d’abord

Mettons nous tout d’abord à la place de l’uploader. Il prend du temps à uploader son fichier pour la communauté dont il fait partie. Ce dernier ne souhaite pas perdre le contrôle sur son lien et que celui-ci soit diffusé un peu partout sur le Web, surtout pas par un site “concurrent”. Pour lui, les protecteurs de liens sont alors une bonne alternative, gratuits et rapides grâce à leurs API, ils lui permettront la plupart du temps de tracker l’utilisation de ses liens et de garder la main dessus où qu’ils soient.

Dans certains cas, les protecteur de lien peut aussi être rémunérateur. Dans ce cas, l’uploader touchera un certaine somme à chaque téléchargement effectué. Attirant non ?

Ce système peut toutefois servir dans un cadre plus respectueux, par exemple afin de suivre et de détecter les liens invalides (liens morts). Des logs détaillés sont aussi disponibles, ce qui peut être assez pratique pour visualiser rapidement la tendance d’un lien.

Mais ce système n’est pas uniquement utile à l’uploader… Surtout actuellement. Avec le climat qui règne et les diverses pressions anti-piratage, des robots crawlers ont fait leur apparition, appartenant à des hébergeurs de fichiers et scannant sans relâche les sites de partage à la recherche de liens leur appartenant. Dans quel but ? Les désactiver automatiquement ! RapidShare, par exemple, le fait et ne s’en cache pas. Les “Link Protector” peuvent alors servir à se protéger et à allonger la durée de vie et ainsi garantir la pérennité des liens.

Outre, cet aspect, le service peut servir de tampon d’anonymisation : lorsque vous cliquez sur un lien depuis un site, l’hébergeur pourra facilement identifier son emplacement grâce au HTTP Referer de votre navigateur, et ensuite, s’empresser d’aller le supprimer à la moindre plainte.

Passons aux inconvénients

Vous l’avez compris, beaucoup peuvent être tenté par l’utilisation des protecteurs de liens. Mais les inconvénients sont tous aussi nombreux. Explications.

Le problème élémentaire, outre la morale lorsque le service propose une rémunération, est le rôle d’intermédiaire. Ce dernier peut se retourner totalement contre ses utilisateurs dans le cas où il ferme par exemple. Dans ce cas, tous les liens créés via le service seront indisponibles et totalement irrécupérables. C’est donc un risque à courir lorsque l’on utilise les protecteurs de liens. Un qui tombe, et des milliers (voir des millions) de liens disparaissent, pouvant rendre des sites totalement vide et inutiles.

A noter aussi que ce genre de service est connu pour faciliter grandement les URLs malveillantes, permettant d’infecter des machines via des exploits 0-Day, ou encore promouvoir des actions de phishing.

Conclusion inhérente à l’utilisation

Que ce soit pour la sécurité, la monétisation ou l’analyse, beaucoup ont des raisons d’utiliser ces services. Cependant, il faut rester conscient que c’est une dépendance en plus non négligeable.

Vous pouvez donner votre avis et/ou ajouter des raisons qui n’ont pas été citées dans cet article. A vous la parole !

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