Mega : Résumé et détails des offres premium avant le lancement

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Mega arrive dans quelques heures, un an jour pour jour après la fermeture de MegaUpload. L’occasion idéale pour faire le point sur les fonctionnalités dévoilées par Kim Dotcom au fil de ces derniers mois et sur les détails exclusifs des offres premiums disponibles.

Ce n’est plus qu’une question d’heures. Mega, le successeur de MegaUpload, ouvrira ses portes ce week-end. Très attendu par les internautes, le service d’hébergement de fichiers en un clic ambitionne d’aller plus loin encore que l’ancienne plateforme de stockage, fermée il y a un an suite à une opération de police internationale conduite par les autorités américaines.

Les offres premiums

Mega propose trois abonnements payants de 9,99 à 29,99 euros par mois, permettant d’atteindre entre 0,5 et 4 To d’espace disque et une bande passante de 1 à 8 To.

  • La première est appelée “Pro I” et coûte 9,99 euros par mois et donne accès à 500 Go d’espace disque et à une bande passante de 1 To.
  • La seconde, “Pro II”, est facturée 19,99 euros et double l’espace disque : il passe à 2 To. La bande passante autorisée est quadruplée, pour atteindre 4 To.
  • La troisième, “Pro III” est la plus onéreuse. Il faudra débourser 29,99 euros. Elle donne accès à un espace de stockage proprement gigantesque (4 To) et à une bande passante deux fois plus importante que l’offre Pro II, 8 To.

Mega voudrait-il être un DropBox-like ? A suivre…

Espace de stockage

L’espace de stockage gratuit, que chaque utilisateur disposera lors de l’ouverture d’un compte sera de 50 Go. La capacité pourra être étendue grâce aux offres payantes précédemment citées…

Accélérateur de téléchargement

Kim Dotcom a également révélé sur Twitter l’existence de plusieurs options “exclusives” censées optimiser les transferts. Ainsi, il sera possible d’envoyer jusqu’à six fichiers dans le cloud ou d’en rapatrier six d’un coup. Le gestionnaire de téléchargement propose aussi de paramétrer (manuellement ou non) un seuil maximal au niveau de l’upload.

Cet outil est accompagné d’un paramètre permettant à l’usager de choisir s’il veut activer ou non le protocole de sécurisation des échanges sur Internet (SSL). Activé, le protocole renforce la confidentialité des transferts. Désactivé, l’outil ne dégrade plus les performances du transfert. Libre à l’utilisateur de s’en servir en fonction de ses besoins… et de la nature des contenus envoyés dans le cloud.

Chiffrement des données

Lors de la création d’un compte utilisateur, une clé RSA de 2048 bits est générée. C’est une clé privée, dont personne n’est censé en connaître la teneur. Elle permettra de chiffrer chaque fichier uploader ultérieurement via le service.

Ce chiffrement ne protège pas seulement l’utilisateur. Il constitue aussi une protection pour Mega, en le déresponsabilisant des fichiers qui sont envoyés sur son service. Puisque Mega n’est pas censé avoir la clé, il n’est pas censé savoir ce qu’il y a sur les comptes. Autrement, le service n’est pas responsable d’une violation de la propriété intellectuelle. En tout cas, c’est l’argument que le site avancera à coup sûr.

Nom de domaine New-Zélandais

Après la cafouillage du domaine gabonais me.ga, Kim Dotcom a été accueilli par la Nouvelle-Zélande, le domaine portera donc l’extension .co.nz. Quand aux serveurs, ils seront dispatchés de part le monde, même s’ils sont massivement présents en Nouvelle-Zélande pour l’ouverture.

kimcom-new-zelande

API développeurs

Pour les développeurs, une interface de programmation applicative (API) sera mise à disposition pour enrichir l’écosystème logiciel lié à Mega. “Nous espérons voir fleurir un écosystème dynamique d’applications tiers basées sur le chiffrement” des données, explique le site, qui propose une page pour s’inscrire dès maintenant au programme.

 Le lancement est pour ce soir

Le lancement est prévu dans les alentours de 18h40, heure française. Mias on peut déjà remarquer que les sites de Kim Dotcom sont très lents et semblent déjà crouler sous le trafic. Kim.com et Mega.co.nz sont très lent à charger…

On remarque qu’il y a déjà des sites en ligne étant liés à Mega par l’API développeurs, par exemple le moteur de recherche spécial Mega “Searchonmega.com”.

Kim Dotcom continue de faire le buzz, notamment avec la photo “Who is Mega?” publiée via Twitter :

mega

A noter qu’UnderNews prépare un article se voulant être critique sur Mega, il devrait être publié après test, demain en cours de journée.

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