Hadopi : 5 sites Web bientôt sous haute surveillance

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La situation d’Hadopi n’est pas très claire et les rumeurs prônant sa disparition vont bon train. En attendant, l’Hadopi a présenté son ultime rapport sur les moyens de lutte contre le téléchargement et le streaming illicites.

Son but principal est d’impliquer tous les acteurs d’Internet, explications.

Impossible de prendre un internaute en flagrant délit. Du coup, l’Hadopi préconise l’implication des acteurs majeurs tels que les hébergeurs, les moteurs de recherches, les régies publicitaires, les moyens de rétribution des pirates et même les FAI.

Couper les vivres des pirates

C’est le but ultime de l’Hadopi qui ressort clairement dans ce rapport. Les intermédiaires de paiement tel que PayPal (l’un des plus accessible juridiquement), jouent un rôle dans la rétribution des administrateurs de sites dédiés au streaming et au téléchargement (direct ou P2P), via les dons des utilisateurs ou les règlements des revenus publicitaires.

Empêcher les pirates de toucher de l’argent (des sommes colossales pour les gros sites ayant pignon sur rue), serait LE moyen de décourager tout le monde et de détruire le business du téléchargement illicite… A voir si les administrateurs ne trouvent pas d’autres moyens de contourner cela !

Surveillance accrue

En attendant, l’Hadopi annonce aussi une liste de 5 sites Web sous haute surveillance très prochainement :

1. PureVid.com : cet hébergeur de contenus vidéos est connu pour proposer de nombreuses copies pirates de films et séries. Il gagne de l’argent grâce aux abonnements des internautes et l’Hadopi souhaiterait pouvoir faire pressions sur les intermédiaires de paiement, PayPal dans le cas de ce site.

2. Mixture Video : tout comme Purevid, ce site, qui se présente comme une solution Cloud sérieuse, est épinglé par l’Hadopi. Il héberge en effet des copies illégales de films. Le mode de rétribution est par ailleurs identique, l’accès nécessite un abonnement payant afin de profiter du service.

3. Mega.co.nz : Le nouveau site de Kim Dotcom, successeur de Megaupload, se veut plus respectueux des ayants droits. Pourtant, de nombreux contenus piratés s’y trouvent hébergés malgré le nombre très important de retraits quotidiens…

4. CineDay.com : Ce site de référencement de films fait partie de ceux cités par la Haute Autorité. Il propose en effet un large choix d’œuvres piratées en streaming et pourrait être à l’avenir filtré par votre fournisseur d’accès à Internet (FAI) ou blacklisté par les principaux moteurs de recherche.

5. CineSoir.com : un autre “gros poisson” du streaming, malgré son nom très classe. Il recense plusieurs milliers de contenus illégaux et compte tenu des innombrables publicités présentes, on ne doute pas de son but purement lucratif.

5 Commentaires

    • De la publicité ? Il n’y a aucun lien hypertexte pointant vers ces sites à ma connaissance…
      C’est un article sur Hadopi et non sur eux. Mais bon, en voyant votre pseudo et votre lien, je comprend tout… C’est assez ironique de voir un “concurrent” rageux 🙂

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