Fermeture de Megaupload et Megavideo : Les détails

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Un des plus gros site de téléchargement du web se voit contraint d’être inaccessible. La justice Américaine reproche à Megaupload de mettre à disposition des internautes des fichiers illégaux soumis au droit de copyright. Sept personnes sont actuellement mises en examens dont ses fondateurs Kim Dotcom et Mathias Ortman.

Le Monde nous explique que les administrateurs de Megaupload se présentaient comme un simple site d’hébergement de contenu et que les demandes de suppression de fichiers illégaux étaient respectées.

Korben lui nous dévoile entre autre l’identité des des sept accusés et les peines encourues: 
Ce sont 7 personnes et 2 sociétés (Megaupload Limited et Vestor Limited) qui ont été inculpées aux États-Unis. Dans l’annonce du FBI, Megaupload est désigné comme une entreprise criminelle internationale. Tout ce petit monde risque 60 ans de prison maximum. Les personnes accusées sont :

    • Kim Dotcom alias Kim Schmitz ou Kim Tim Jim Vestor, le PDG de Megaupload, résidant à Hong Kong dont je vous avais relaté l’interview ici.

    • Finn Batato, le directeur du marketing, basé en Allemagne

    • Julius Bencko, le designer résidant en Slovaquie

    • Sven Echternach, le directeur technique, habitant entre l’Allemagne et Hong Kong

    • Andrus Nomm, un Estionien résident en Turquie et en Estonie, qui est le développeur en chef des produits de la galaxie Mega.

  • Bram van der Kolk, alias Bramos, un néerlandais habitant entre les Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande, qui gère toute l’infrastructure réseau

Ils ont tous été arrêtés en Nouvelle-Zélande aujourd’hui, sauf Bencko, Echternach et Nomm qui sont en fuite.

Tom’s Hardware souligne la réaction des Anonymous, qui considèrent qu’il n’y a pas uniquement que du contenu illégal sur le site Megaupload, une plateforme d’échange visant à favoriser le partage de logiciels libres, de pilotes… Le groupe d’Hacktiviste s’en serait déja pris aux sites du gouvernement Américain notamment celui de la justice, du FBI, de l’état-major et de l’association nationale cinématographique Américaine(MPAA).

Numérama m’est l’accent sur la procédure mise en place par le procureur de l’état de Floride, et sur ce qu’elle reproche aux administrateurs de Megaupload. Deux arguments majeurs de l’affaire seraient le non-retrait des contenus illégaux, et la rémunération des internautes lors d’upload de fichiers populaires vers la plateforme.

Au lendemain d’une mobilisation massive aux Etats-Unis contre les lois liberticides, ce n’est qu’un avant goût de ce qui nous attend dans un futur proche, pour cette affaire un dossier judiciaire a été établi avant la mise en examen des accusés, or demain rien de ceci ne sera nécessaire pour faire fermer un site web décrit comme ILLEGAL, la porte serait grande ouverte à la censure et à la restriction des libertés individuelles.

 
 
Source: Spyreknox

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