FAI – Un système d’alerte automatique lorsque l’on pirate un contenu ?

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Selon le Centre d’information sur le droit d’auteur, le très controversé “Système d’alerte du droit d’auteur” (ou Copyright Alert System, NDLR) va frapper les États-Unis dans les prochaines semaines. De nouvelles difficultés en vues pour les pirates ?

Un billet de blog écrit par Jill Lesser, directeur exécutif du Centre d’information sur le droit d’auteur a révélé que le système tant attendu des ayants droits va être déployé “dans les prochaines semaines” et a fourni quelques détails sur le partenariat avec les fournisseurs de services Internet (FAI) afin de dissuader les abonnés de pratiquer de la contrefaçon via le peer-to-peer.

AT&T, Cablevision, Comcast, Time Warner Cable et Verizon participons tous, et déploieront leurs réactions et conclusions au cours des deux prochains mois. Le système d’alerte anti-piratage varie selon le fournisseur de services Internet, mais appelle à des réponses progressivement plus sévères à chaque infraction, en commençant par les avertissements envoyés par courriel en passant par le bridage de la connexion ou de la suspension temporaire de al connexion incriminée.

Toutefois, les délinquants peuvent demander une révision de leur activité sur le réseau en payant une redevance facturée 35 dollars. Si le délinquant est déclaré non coupable, les 35 dollars versés précédemment seront remboursés. Le système d’alerte pour le droit d’auteur est en mesure de détecter le contenu téléchargé illégalement via MarkMonitor, qui est une société de protection des marques. Ni le Centre d’information aux Droits d’auteur ni MarkMonitor sont en mesure d’obtenir les renseignements personnels des clients.

L’organisation a déclaré qu’elle “vise à sensibiliser les consommateurs à l’activité qui a eu lieu à l’aide de leurs connexions Internet, de les éduquer sur la façon dont ils peuvent empêcher qu’une telle activité ne se reproduise, et de fournir des informations sur le nombre croissant de moyens d’accéder à du contenu numérique en toute légalité.”

Contrairement à de nombreux rapports erronés, ce n’est pas un système qui entraînerait la résiliation“, a indiqué le groupe dans un communiqué. Pourtant, ni le Centre de violation de copyright ni le FSI n’ont précisé ce qui se passe dans le cas où les gens continuent de télécharger ou de partager des fichiers piratés, même après les six avertissements… A suivre donc.

2 Commentaires

  1. C’est COMPLETEMENT N’IMPORTE QUOI !

    Rien de plus simple que de télécharger via le réseau d’une autre personne à son insu.

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