Après MegaUpload, RapidGator se voit interdit de PayPal

2
99

Les autorités mondiales semblent très remontées contre le téléchargement illégal. RapidGator, un site russe, qui avait récupéré une partie du trafic de feu MegaUpload, vient d’en faire les frais, et ne peut plus recevoir de paiements via PayPal. Il pourrait bientôt fermer dans un mois si la situation ne change pas.

En France, la Hadopi combat le téléchargement illégal. Aux États-Unis c’est, entre autres, le FBI, qui a récemment fermé le très populaire site MegaUpload, créant la consternation générale sur le Web.

Mais les autres sites proposant l’hébergement de fichiers en ligne en ont aussi pris pour leur grade. Certains, apeurés par le sort de MegaUpload, ont préféré s’infliger eux-même de lourdes restrictions (comme RapidShare qui a récemment bridé ses débits et changer sa politique), voire directement fermer, pour éviter les représailles.

Le site de partage de fichiers russe RapidGator était, lui, resté en ligne. Il avait ainsi vu sa fréquentation passer de quelques centaines de personnes à plusieurs centaines de milliers chaque jour, depuis la fermeture de MegaUpload. Pourtant, il pourrait fermer d’ici un mois…

RapidGator ne quitte pas la scène en raison de poursuite judiciaire, mais en raison d’un problème dans son financement. « PayPal vient de nous annoncer que notre compte a été fermé en raison des risques élevés liés au traitement des paiements des services de partage de fichiers » explique le service sur son site.

PayPal préfère se couvrir et prive RapidGator de financement

Le site a annoncé qu’il n’est plus en mesure d’encaisser des paiements par PayPal, par le biais d’un communiqué officiel, dont voici un extrait :

 “Paypal vient de nous informer que notre compte est fermé en raison des risques élevés concernant le traitement des paiements pour le partage de fichiers. Cela signifie que l’industrie du partage de fichiers ne va plus durer longtemps. Tous les fonds sont gelés et nous ne pourrons vous rembourser que dans 6 mois. Il semble que tous les nouveaux sites de partage connaîtront le même sort, tout comme nous et les autres gros hébergeurs. Nous avons fait de notre mieux pour faire que cela fonctionne, mais malheureusement vu les circonstances cela ne dépend plus de nous. Nous laisserons le site ouvert encore un mois et si rien ne change, nous le fermerons.

Période décidément très critique pour les sites de partage de fichiers en ligne ! Il semblerai que lorsque les autorités ne sont pas en mesure de s’attaquer directement à un service jugé illégal, ils s’en prennent à lui indirectement en visant là où ça fait mal.

2 Commentaires

  1. Maintenant que Megaupload nous a quitté et que les autres hébergeurs de fichiers ont tendance à ralentir leur débit, est-ce que le partage de vidéos qur le web est en état de mort clinique ? Pas du tout, il reste de nombreux site où télécharger des vidéos, ainsi que d’autres pour en chercher.

  2. Grâce au SaaS cloud, l’ entreprise n’achète pas la licence du produit et donc son investissement passe du Capex à l’Opex, ce qui, dans le cadre des dépenses informatiques, est très apprécié des directeurs financiers en période de crise.

Les commentaires sont fermés.