Cybercriminalité – Une augmentation des victimes suite au déploiement des réseaux mobiles 3G/4G

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Peu à peu, l’Afrique devient le Far-West de la cybercriminalité, et cela et notamment accentué par le déploiement des réseaux mobiles 3G/4G de plus en plus accessibles, augmentant ainsi le nombre de personnes connectées partout dans le monde, autant d’internautes représentant des cibles potentielles…

Les réseaux mobiles en vogue et très demandés

Dans son observatoire des marchés des communications électroniques, l’Arcep souligne la forte croissance du nombre d’utilisateurs du réseau mobile 4G qui est passé de 3,7 à 5,5 millions entre le premier et le deuxième trimestre :

L’appétence des utilisateurs pour les contenus et l’accès à l’Internet via leurs mobiles se confirme trimestre après trimestre : la croissance du volume de données échangées sur les réseaux mobiles s’accélère : +88,9% en un an au deuxième trimestre 2014“, commente l’autorité de régulation.

Elle relève également une faible baisse des prix depuis le début de l’année, constatant que “la facture moyenne mensuelle par abonné mobile s’est stabilisée autour de 16 euros HT.” Même si les opérateurs gagnent moins, la vente de smartphones elle augmente et l’offre est assez large (par exemple sur la boutique d’Orange, on peut voir les multiples modèles disponibles : http://boutique.orange.fr/mobile/mobiles4ghplus).

Les risques liés au déploiement massif des réseaux face à la cybercriminalité

La sécurité des réseaux informatiques est menacée par une cybercriminalité grandissante et de plus en plus sophistiquée. Ces dernières années, la sophistication des cyberattaques a connu une progression exponentielle. La criminalité a ainsi pris une forme difficile à combattre tant elle échappe aux dispositions juridiques, et ses conséquences les plus lourdes économiquement restent celles engendrées par les logiciels malveillants et les attaques par déni de services distribué (DDoS). L’Afrique s’est peu à peu forgée une réputation de taille concernant la cybercriminalité. Dans un rapport publié par la société Trend Micro, les cybercrimes en provenance de l’Afrique sont classés parmi les dix principales menaces qui pèseront sur les entreprises et le grand public dans les années à venir. Et oui, il faut bien garder en tête que la cybercriminalité n’a pas de frontières !

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Les États-Unis, inquiets des attaques venant d’Afrique, ont dressé un classement des dix premières sources mondiales de cyberarnaques et cyberattaques : le Nigéria arrive en 3ème position, le Ghana en 7ème, et le Cameroun est 9ème du classement. Depuis le cybercafé, avec des escroqueries basées sur le chantage à la webcam, jusqu’à l’envoi en masse de mails d’une « personne affirmant posséder une très forte somme d’argent », ou encore l’arnaque à la fausse loterie, la Côte d’Ivoire et le Nigéria sont les pays les plus actifs dans le domaine de la cyberescroquerie. Ce phénomène touche tous les pays et toutes les classes sociales, quel que soit leur importance ou leur niveau de culture.

Les arnaques régulièrement utilisées en Afrique se basent sur la naïveté des internautes. De manière générale, ce sont les escroqueries en ligne qui prédominent en Afrique et non les attaques de type DDoS, ou contenu ajouté, menées plutôt par les pays du Maghreb dans un but politique ou idéologique.

Avec l’avènement des nouvelles technologies et du tout numérique au sein des entreprises et des foyers, les cybercriminels en viendront naturellement à s’attaquer aux services Cloud. Nous vivons dans un monde marqué par la concurrence et la compétitivité, et la protection des données sensibles, comme les informations de R&D ou de cartes bancaires, sont très prisées par les cybercriminels.

L’augmentation du nombre d’utilisateurs d’internet constitue la principale tendance qui favorise l’accroissement de la cybercriminalité. C’est le cas également de l’expansion du mobile, avec le déploiement des réseaux 3G/4G, laissant présager qu’un nombre plus important de personnes seront bientôt connectés de part le monde. Le très haut débit grâce au développement de la fibre optique, et l’expansion de la mobilité avec la 3G/4G nécessitent que les acteurs de la sécurité conçoivent une approche et une vision différentes de la sécurité : « The Think Different about Cybersecurity » définissant une stratégie basée sur une appréhension globale des risques, des processus et des enjeux, associée à des solutions innovantes qui mettront à mal les activités des cybercriminels.

Les États publient régulièrement des stratégies nationales en matière de cybersécurité, et les institutions internationales, en premier lieu le Conseil de l’Europe, font avancer la législation sur la cybercriminalité. N’oublions pas que la cybercriminalité représente aujourd’hui un coût de plus de 350 milliards de dollars par an !

 

*Cet article contient un lien sponsorisé Orange.

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