Formations massives au DarkNet des policiers spécialisés

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La Police internationale d’INTERPOL ainsi que la Police Irlandaise se forment activement au problème du DarkNet. Identification et infiltration des réseaux du cybercrime sont les mots d’ordre.

Une formation spécialisée unique en son genre a été organisée fin juillet par INTERPOL (la police internationale), dans le cadre du Cyber Research Lab, ayant pour but de former les policiers spécialisés à l’infiltration des réseaux cybercriminels. A noter que pour ce faire, le laboratoire de recherche interne d’INTERPOL a créé son propre réseau DarkNet privé, sa crypto-monnaie dédiée et un marché noir simulé, recréant exactement l’environnement virtuel « underground » utilisé par les cybercriminels pour éviter d’être tracé et détecté.

La formation semble se dérouler sous forme de jeux de rôle, les participants se répartissant les différents rôles de vendeurs, d’acheteurs et d’administrateurs de black markets.

« Le Darknet est rapidement devenu la plateforme de négociation préférée pour les réseaux et les individus du crime organisé. » a déclaré Madan Oberoi, directeur de l’Unité de sensibilisation d’INTERPOL.

Des représentants Australiens, Finlandais, Français, du Ghana, Hong Kong, Indonésie, Japon, Pays-Bas, Singapour, Sri Lanka et de la Suède étaient présents. Un second cours est prévu, en novembre, à Bruxelles.

L’Irlande forme aussi sa cyberpolice

De son côté, la police Irlandaise vient de mettre en place une Section Spéciale dédiée uniquement à l’infiltration du black market. Nettoyer et sécuriser le DarkNet semble donc devenir une priorité absolue pour les Etats du monde entier à la vue des mesures prises actuellement.

Cette nouvelle unité en charge de la cybercriminalité aura pour mission d’infiltrer et de cibler les trafiquants de drogue et autres cybercriminels qui utilisent le Deep Web pour faire leur juteux business en ligne à l’insu de tous. L’Irlande avait par ailleurs participé activement à l’opération Onymous d’envergure mondiale ayant ciblé Silk Road, alors protégé derrière le réseau d’anonymisation TOR.

 

Source : Zataz (1, 2)

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