Dans plus d’un cas sur trois, le logiciel malveillant est un cheval de Troie

0
101

Etude Avira – Pour les internautes français, dans plus d’un cas sur trois, le logiciel malveillant qui cible leur appareil est un cheval de Troie.

Les cybercriminels redoublent d’efforts à l’approche des fêtes de fin d’année. Leurs activités sont aujourd’hui aussi populaires en cette saison que la soupe au potimarron, les feuilles mortes et les soldes de ce fameux vendredi. Au cours du mois d’octobre 2017, les détections de logiciels malveillants par Avira ont atteint les 400 millions dans le monde entier. Octobre est ainsi le 4e pire mois de l’année en nombre de détections. Avec plus de 460 millions de détections, le mois de mars avait été le plus redoutable. Au sein de ce vaste groupe de logiciels malveillants, les chevaux de Troie, ces fichiers malveillants qui tentent de s’immiscer dans les appareils en se faisant passer pour des fichiers légitimes, représentaient 29,9 % du total, avec 120 millions de détections au cours du mois d’octobre. 

En France, les cybercriminels ont un penchant pour les chevaux de Troie, et les autres types de logiciels malveillants ont moins le vent en poupe. Bien que le nombre total de détections ait chuté de 30,1 % en octobre (4,6 millions par rapport à 6,6 millions en septembre), l’utilisation des chevaux de Troie a quant à lui explosé, passant de 921 000 en septembre à 1,6 million en octobre, soit une hausse de 81,6 %. Pour les internautes français, dans plus d’un cas sur trois, le logiciel malveillant qui cible leur appareil est un cheval de Troie.

Une vulnérabilité à plusieurs niveaux

Nous passons de plus en plus de temps en ligne, y compris à la maison, depuis un ordinateur. Toutefois, de nombreuses études montrent que ce n’est plus devant cet écran que nous passons le plus de temps à surfer. Désormais, ce sont plutôt nos appareils mobiles qui ont le vent en poupe, que ce soit nos tablettes ou nos smartphones.  

Tous les appareils ne sont pas utilisés de la même manière. Les risques ne sont donc pas les mêmes. Alors que les gens utilisent encore leur PC pour payer les factures et faire leurs comptes à la maison, ils passent de plus en plus de temps sur leurs appareils mobiles, chez eux et en dehors. Et ce changement d’habitudes n’est pas passé inaperçu auprès des cybercriminels.