Marine LePen réagit à la fermeture de MegaUpload et au communiqué de Nicolas Sarkozy

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Voici le communiqué de presse de Marine Le Pen qui fait suite à celui de Nicolas Sarkozy concernant la fermeture du services MegaUpload :

L’enthousiasme manifesté par Nicolas Sarkozy hier soir à l’annonce de la fermeture par le FBI du site Megaupload a de quoi laisser songeur.

Parlant de « criminalité » au sujet du site de téléchargement, Nicolas Sarkozy en a profité pour appeler à un renforcement de l’Hadopi.

Nicolas Sarkozy fonctionne avec les internautes comme avec les automobilistes en les rackettant pour colmater les brèches laissées par sa gestion dispendieuse des deniers publics.

Ce faisant, Nicolas Sarkozy se fait l’ami des majors et des multinationales qui font des marges hallucinantes sur le dos des artistes et des consommateurs, et n’encourage absolument pas la créativité. L’Etat a vocation à garantir aux citoyens français un accès équitable et libre à la Culture, pas à les ponctionner et les sanctionner.

Candidate à l’élection présidentielle, Marine Le Pen proposera immédiatement l’instauration d’une licence globale pour les échanges privés sur Internet, qui doivent rester libres sans que cela ne prenne en otage les ayants droit, producteurs, auteurs-compositeurs et interprètes.
La liberté sur internet sera fermement défendue contre toute tentative (HADOPI, LOPPSI 2 Traité ACTA) visant sous divers prétexte à la restreindre.

Quant à Nicolas Sarkozy, les Français auraient sans doute aimé le voir aussi déterminé à lutter contre la criminalité dont ils sont les victimes au quotidien, et qui elle n’est pas virtuelle.

http://www.marinelepen2012.fr/2012/01/20/fermeture-de-megaupload-sarkozy-le-telechargement-illegal-et-la-repression-a-geometrie-variable/

 

Source : TorrentNews

1 COMMENTAIRE

  1. Ne suis pas juriste et ne connais pas le détail des lois actuelles.
    Cependant cette affaire megaupload montre quand même que :
    – rappel du fait que quoi qu’on en dise, il y a toujours des centres dans le piratage, et des personnes physiques et morales (officielles ou pas) derrière ces centres, et par exemple que TPB ait changé son format et techno de liens récemment ne retire rien au fait que cela reste un centre de piratage.
    – de là il devrait être possible de dissocier la définition et procédures associées, d’un point de vue juridique d’une part, et technique de l’autre.
    – il est essentiel que ces procédures soient effectivement avant tout juridiques et pas simples opérations de police (et que le fait d’essayer d’utiliser un “centre” pour lequel une décision de blocage a été prise, ramène d’une manière ou d’une autre un message avec lien/référence de cette décision)
    – Rappelons encore une fois que le blocage des centres permettrait de sortir de la direction délirante monitoring flux utilisateurs à tout va d’hadopi :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/piratage-hadopi-etc/
    (monitoring par ailleurs très facile à contourner, ce qui n’est pas par définition le cas des blocages de centres)
    Et puis l’important serait quand même de comprendre qu’un nouveau rôle est nécessaire pour un environnement de publication ne se résumant pas à deux ou trois monstres :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/concepts-economie-numerique-draft/
    Que quasiment tout est déjà là, et que se rôle (et organisations associées), est exactement le même que celui nécessaire pour la problématique “identité sur le net” :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/06/29/idenum-une-mauvaise-idee/
    problématique où rappelons le, l’usage d’un identifiant unique par utilisateur entre acteurs n’est absolument pas nécessaire, et cette direction devrait être à tout prix évitée (et là encore tout quasiment déjà là).
    Et au moins cela calmera peut-être un peu les légendes “internet c’est pas centralisé etc”, voir même pourquoi pas on peut toujours rêver, calmera aussi le viol ou détournement du terme virtuel depuis les mid nineties …

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