Hadopi : Recrudescence de mails d’avertissements et une étude à 37 000 €

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Ne serait-ce pas la panique en ce début d’année 2014 chez Hadopi ? Peur de la fin ou de paraître ridicule aux yeux des internautes français ? Une forte recrudescence de mails d’avertissements (+ 165%)  !) à eu lieu en fin d’année et une étude à 37 000 euros est en cours.

Hadopi n’en finit plus de communiquer sur ses résultats ou ses intentions, comme si elle devait encore justifier de son existence. Tout le monde le sait, elle devrait sous peu fusionner avec le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel). A priori, elle croit dur comme fer à sa survie ! Preuve en est, le nombre de mails d’avertissements a explosé ces derniers mois (+165 % par rapport aux mois précédents) pour atteindre le million depuis janvier 2013. Pour ceux qui en ont reçu, il n’est pas trop tard pour opter pour un VPN

Toutefois, elle aime à préciser que ce chiffre était loin de pouvoir représenter la réalité : la Haute Autorité se contente d’étudier uniquement à peu près 1,5 million de demandes envoyées par les ayants droit. Et ce, par mois. Or, depuis 2010, la CNIL a autorisé ces mêmes ayants droit (ALPA, SACEM, SDRM, SPPF et SCPP) à transmettre jusqu’à 25000 demandes par jour, soit un peu moins de 4 millions par mois !  On l’aura compris : la Hadopi aime les chiffres !

PC INpact indique que la Hadopi recherche un prestataire pour lui fournir les résultats d’une étude qui vient un peu tard tout de même, vous en conviendrez.  En effet, il s’agit d’indiquer quelles sont les raisons poussant les internautes à pirater ! Et plus précisément : « comprendre les motivations aux pratiques de partage ». Le montant alloué à cet appel d’offres est de 37 000 euros. Un grain de poussière pour un budget de 12 millions d’euros !

Six mois plus tard, les résultats seront connus et conduiront probablement à de nouvelles dispositions pour mieux contraindre l’internaute-pirate à rester dans le droit chemin. Bref, nous qui pensions bêtement que les raisons étaient connues depuis longtemps… Que nenni !  Pourtant, lors du vote de la loi, le sujet a bien dû être abordé, non ? Sinon, comment justifier une loi qui ne prend pas en compte les pourquoi et comment du piratage ?

Qui a dit ridicule ? Chaque internaute sait très bien pourquoi il télécharge non ? C’est tellement logique et il y a tellement de raisons…

 

Sources : PC INpact, Journal Du Pirate

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