IoT – Quand High-Tech rime avec espionnage

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En ce début d’année 2017, les objets connectés de toutes sortes sont partout, et de plu sen plus nombreux dans notre entourage. Mais sous leur aspect inoffensif, ces objets connectés représentent pourtant un réel risque d’espionnage.

Aujourd’hui, il faut se rendre à l’évidence : l’espionnage et la surveillance privée sont à la portée de tous, surtout grâce à la multitude d’objets connectés. Pas toujours sécurisés correctement, l’espionnage prolifère. Le CES qui s’ouvre à Las Vegas en est l’illustration parfaite : de plus en plus d’objets du quotidien sont capables de se connecter à Internet et de communiquer avec l’extérieur. Les cyberattaques liées aux objets connectés ont récemment fait leur apparition via le botnet Mirai, et ont largement démontré leur énorme puissance. Selon le cabinet américain Gartner, plus de six milliards d’objets connectés seraient déjà en circulation, et une majorité ne serait pas ou peu sécurisé. Une aubaine pour les pirates informatiques et autres cybercriminels…

Les nouvelles technologies sont plutôt bon marché et cela amplifie le phénomène. N’importe qui peu facilement se procurer de minuscules gadgets de la taille d’une boîte d’allumettes sur Internet (par exemple une caméra espion camouflée en montre, clé de voiture, lunettes, chargeur USB, stylo, calculatrice, miroir, ampoule ou encore casquette ou cravate), capables de transmettre sons et vidéos pendant des heures vers n’importe quel endroit du globe. A côté de cela, il faut avoir conscience que nous sommes tous connectés en permanence à Internet via les téléphones mobiles et les ordinateurs, et partageons des informations privées sur les médias sociaux. Ces dernières peuvent se révéler bien utiles pour les espions de tous poils !

Pour les experts comme Alex Bomberg, dont la société Intelligence International fournit des services de contre-espionnage à de grandes organisations, le résultat de cette révolution technologique est critique : les menaces pour la sécurité s’avèrent maintenant presque trop nombreuses pour pouvoir être comptées !

Aux États-Unis, une commission vient de recommander de faire une priorité nationale de la sécurisation de l’« internet des objets » et de la lutte contre les attaques informatiques qu’ils permettent. Du côté de l’Europe, la Commission européenne réfléchirait à la mise en place d’un système d’étiquetage et de certification.

L’année 2016 a été marquée par les plus importantes attaques par déni de service jamais recensées, directement liées aux vulnérabilités des objets connectés.

 

Note : article publi-rédactionnel

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