Piratages – L’avertissement de Google pour 2017

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D’après Google, il est aujourd’hui facile pour les pirates informatiques de pirater les sites Web. La raison ? Leur obsolescence surtout. Le géant américain met en garde les webmasters pour 2017 face aux dangers.

Google vient de publier un bilan 2016 concernant le piratage de sites Internet dans le monde. La société en profite pour lancer un avertissement sérieux à tous les webmasters via son blog dédié.

Les chiffres parlent d’eux-même : en 2016, les piratages de sites Web auraient augmenté de 32% sur l’année, et autant le dire de suite, il n’y aura aucune amélioration en 2017 ! Le raisons de cette augmentation seraient l’obsolescence de nombreux sites ainsi qu’une agressivité accrue des pirates.

Pour faire face aux piratages de sites Internet, Google joue un rôle clé et ne cesse d’améliorer ses outils de contrôle. Aujourd’hui, tout sites Web devrait être répertorié sur la fameuse Search Console dédiée aux webmasters proposée par Google, afin, par exemple, de recevoir une notification d’alerte automatique en cas de détection d’activité suspecte. Problème, tant que tous les sites Web ne seront pas présents sur cette plateforme, Google ne pourra pas avertir le responsable d’une potentielle intrusion.

Côté chiffres, Google avance que 61% des sites Web piratés en 2016 n’ont pu être prévenus car ils n’étaient pas inscrits sur la Search Console. A l’opposé, il s’avère que 84% des webmasters avertis ont pu nettoyer leurs sites et résoudre rapidement le problème de sécurité, notamment via les guides dédiés au nettoyage de sites piratés.

Comme toujours, il est préférable d’adopter une approche préventive et de sécuriser votre site plutôt que de traiter les conséquences. Rappelez-vous qu’une chaîne est aussi forte que son maillon le plus faible.“, déclare Google.

Google décrit les principales attaques dans son article :

  • L’injection de textes de spam avec de multiples mots clés ayant pour objectif de placer des pages dans les résultats de recherche Google puis de rediriger les visiteurs vers des sites indésirables comme des sites pornographiques
  • L’insertion de mots clés “japonais” consistant relier des pages vers des boutiques illicite de contrefaçon
  • Création de multiples pages semblables à celles du site d’origine piraté remplies de liens camouflés (cloacking) vers des portails dirigés par les pirates

Pour conclure, Google rappelle que la prévention est la clé. Mise à jour des CMS, des technologies utilisées ainsi que des logiciels présents sur le serveur. Il faut bien cela pour combattre les nouvelles attaques quotidiennes en ligne !