Piratage & Black Market : Vague d’arrestation de carders en France à Toulouse et Montpellier

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La police française a mis au jour une filière de piratage de comptes bancaires qui a permis de détourner 9 millions d’euros au total à des milliers de victimes. Les pirates informatiques basés à Toulouse et Montpellier ont été arrêtés après avoir mis ne place un business juteux de cartes bancaires via le Black Market en ligne.

Le Black Market ? Ces pirates (comme tant d’autres) proposent d’acheter et de vendre des données bancaires piratées ainsi que d’autres “marchandises” telles que des malwares exclusifs, des logiciels espions, des vulnérabilités 0-Day, ou encore des bases de données piratées. Le tout via des transactions anonymes sur la base de diverses monnaies virtuelles. Bref, du commerce illégal que l’on peut trouver dans les tréfonds du Web… et qui rapporte gros aux concernés.

L’OCLCTIC, l’office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication en charge de la lutte contre la fraude numérique et informatique a mis la main sur des pirates basés à Toulouse et Montpellier. Il est reproché aux individus d’avoir dérobé 27 000 données bancaires. Préjudice annoncé par la justice, 9 millions d’euros d’achats via internet avec des coordonnées bancaires dérobées, un moyen comme un autre de blanchir l’argent volé, en revendant ensuite les produits achetés illégalement.

Le service presse du Ministère de l’Intérieur parle d’ores-et-déjà du “plus vaste réseau d’escroqueries à la carte bancaire jamais mise au jour par la police française. Cinq personnes, soupçonnées d’appartenir à un réseau spécialisé dans le vol de coordonnées bancaires sur Internet, viennent d’être identifiées“.

La piste a été à la base proposée par le FBI, étant donné que l’agence américaine étudiait depuis deux ans les utilisateurs de cardshop.bz, un site de carding qui a précédemment subit un raid policier, ce qui a permis les arrestations françaises. Les pirates français utilisaient en effet la plateforme CardShop afin de conclure des transactions avec d’autres pirates internationaux. En quelques semaines, la PJ a pu identifier les carders et les placer sous surveillance et remonter le fil de leurs opérations illicites. Les perquisitions menées à leurs domiciles ont permis de saisir de multiples bons de commandes de produits acquis grâce aux numéros de cartes bancaires volés en piratant des plates-formes de paiement. L’un d’eux possédait le matériel pour encoder des cartes vierges avec les coordonnées volées.

Les 5 suspects ont été mis en examen pour “association de malfaiteurs”, “escroqueries en bande organisée” et “accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données”. Ils encourent une peine minimum de 5 ans de prison ferme, sans compter les amendes.

7 Commentaires

  1. C’était les webmasters du site, ce n’est pas préciser, car on sait maintenant que le FBI administe la moitié des sites de carding dans la monde je me demande si ce n’est pas eux qui nous on simplement donner le fil, mais à quel condition?

    Et en ce qui concerne la loi je trouve que ce n’est pas cher payer, donc pour 30 millions tu ne prend que 5 ans de prison, ça vaux le coup alors!!!

    L’année dernière le FBI a dit qu’il avait les moyens de pister les utilisateurs de forum de cardind même avec un VPN, es qu’avec PRISM maintenant on a des nouvelles infos à ce sujet?

  2. Si les gens était plus sérieux déjà il paierait avec des carte virtuel via leur banque en ligne, arrêtez de vous plaindre.

    Bon courage à eux.

  3. Un réseau en moins. Il faut dire qu’Internet est aussi devenu le terrain de chasse des malfrats et que les données privées sont aujourd’hui peu sécurisées. De quoi réfléchir à 2 fois avant de donner le numéro de sa carte bancaire!

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