Le site d’informations WikiLeaks risque d’agacer beaucoup de monde. En tout cas il a réussi à se mettre à dos le collectif d’hacktivistes Anonymous qui était du côté du site depuis son début.
En effet depuis hier une vidéo s’affiche quand un internaute veut consulter une information sur WikiLeaks. Il s’agit d’un petit film de Julian Assange dans lequel le fondateur de WikiLeaks s’en prend ouvertement au président actuel des États-Unis Barack Obama. Les internautes doivent soit partager cette vidéo sur Facebook ou Twitter soit faire à don pour pouvoir consulter la page.
Ce nouveau procédé n’est évidemment pas au gout des Anonymous. Ils l’ont fait savoir via un message : « Depuis hier, les visiteurs de WikiLeaks font face à des pages couvertes par une bannière leur demandant de donner de l’argent. Sauf en cas de donation, cette bannière empêche d’accéder aux contenus comme les global intelligence files ou les courriels syriens hébergés par le site ».
Anonymous estime que si WikiLeaks a des problèmes, c’est la faute de Julian Assange. Ce dernier est actuellement réfugié dans l’ambassade d’Equateur à Londres. Il est poursuivi par la justice suédoise qui demande son extradition suite à une affaire de viol. « Nous ne pouvons plus supporter WikiLeaks tel qu’il est devenu : le ‘one man show’ de Julian Assange. Nous supportons toujours l’idée derrière WikiLeaks : la liberté d’information et la transparence des gouvernements. Malheureusement, nous réalisons que WikiLeaks ne tient plus à cette idée » déclare les Anonymous.
Source : Zebulon
https://twitter.com/wikileaks/status/257649742513844224
https://twitter.com/wikileaks/status/257651283199135747
Début de la contre offensive?
Suicide volontaire de WL?
Avoir de nouveaux ennemis pour se faire de nouveaux amis lui sauverait les fesses
https://twitter.com/AnonymousVideo/status/257363518670639104
La campagne de dénigrement continue donc, alors qu’il suffit d’utiliser par exemple l’extension “no script” de firefox pour ne plus voir le pop up commercial, et bien évidemment toujours aucune allusion à la réponse aux accusations: http://pastebin.com/dgnc4MbW …
Le clash a eu lieu entre le PLF (People Liberation Front, une des composantes du collectif) et Wikileaks. Il a été monté en épingle par le PLF via leur compte twitter et l’actuelle campagne menée contre wikileaks se garde bien de mentionner la réponse faites par les supporters de wikileaks: http://pastebin.com/dgnc4MbW
Etrangement, les anons francophone relaient unilatéralement les infos du PLF sans jamais faire mention des démentis émanant de l’autre partie.
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