Blizzard – Battle.net paralysé plusieurs heures par de violentes attaques DDoS

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Durant la nuit de mercredi à jeudi, Blizzard a subi une série d’attaques DDoS intenses, ayant affecté l’Amérique et l’Europe. La situation a été rétablie et le groupe Lizard Squad revendique les cyberattaques.

Si vous avez tenté de jouer en ligne à un titre Blizzard durant cette période, vous avez surement rencontré de gros soucis de connexion… World of Warcraft, Diablo III, StarCraft 2, Hearthstone, etc, tous étaient impactés par les attaques DDoS violentes, comme l’a confirmé Blizzard sur Twitter. Un message a aussi été publié sur Battle.net à l’attention des joueurs :

« Les services en ligne européens sont toujours impactés par une série d’attaque DDoS à grande échelle ciblées contre certains fournisseurs d’accès, ce qui entraîne de la latence et des déconnexions. Ces effets néfastes ont été ressentis par certains de nos joueurs et impactent négativement l’expérience de jeu », écrit Blizzard sur le lanceur Battle.net

blizzard-ddos

De plus, un fil de discussion bien fourni a été ouvert sur les forums américains de Blizzard sur le sujet. Pour Blizzard, pas question de nommer ceux étant à l’origine de l’action malveillante : 

« Blizzard est au courant de qui a revendiqué la responsabilité de ces attaques. Pour limiter leur visibilité, nous retirerons tout lien direct pointant vers des messages sur Twitter et cie (de la publicité involontaire pour eux n’est pas de nature à aider qui que ce soit) »

Mais il ne faut pas chercher bien loin pour trouver la revendication du groupe Lizard Squad, qui avait pourtant été officiellement dissolu en 2014 :

 

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Actuellement, personne ne sait qui se cache derrière ce compte Twitter, est-ce des pirates ayant survécu à la dissolution en 2014 ou de simples imposteurs utilisant ce nom bien connu de tous ? Quoi qu’il en soit, Blizzard n’est pas la seule cible du groupe qui a cité aussi le PlayStation Network, le Xbox Live, League of Legends, Destiny ou encore Machinima.

Bien entendu, les personnes ayant lancé ces cyberattaques risquent gros, voir très gros en cas d’arrestation (article L323-2 du Code pénal)…

 

Source : Numerama

3 Commentaires

  1. C’est un article du code pénal français que vous avez lié à l’article, mais lorsqu’ils seront retrouvés peu de chance qu’ils soient jugés en France puisque tous les autres pays nous trouvent laxiste dans ce domaine

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