Contrefaçon – Europol annonce la saisis de 4 500 noms de domaines

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Baptisée “In Our Sites (IOS) VII“, l’opération d’ampleur mondial menée par Europol a permis la saisie de plus de 4 500 noms de domaines liés à la vente de contrefaçon en ligne.

L’office européen de police Europol a annoncé la saisie de plus de 4 500 noms de domaines liés à des sites Internet spécialisés dans le e-commerce de contrefaçons. Les autorités de 27 pays, pour la plupart européens, ont participé à l’opération choc.

Dans un même temps, Europol a annoncé à son siège à La Haye le lancement d’une campagne baptisée “Don’t F***(AKE) Up” visant à empêcher informer les internautes face aux nombreux sites de contrefaçons sur le Net.

L’immédiateté et l’anonymat permettent de vendre pratiquement n’importe quoi n’importe quand et à n’importe qui sur internet. Les contrefacteurs le savent et exploitent de plus en plus ces possibilités“, a souligné Europol dans un communiqué. “Bien que les produits en question paraissent représenter une affaire, il peuvent poser de sérieux risques pour la santé et la sécurité des acheteurs“.

L’opération a été coordonnée par Interpol, l’Intellectual Property Crime Coordinated Coalition (IPC³) d’Europol, l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) et l’US National Intellectual Property Rights Coordination Center. Les polices européennes, mais aussi des Etats-Unis, de pays d’Amérique latine ou de Hong Kong ont participé à cette opération annuelle. Au total, ce sont plus de 4 500 sites Internet qui ont été fermés (contre 999 pour l’opération IOS VI de l’année dernière), alors qu’ils commercialisaient toutes sortes de produits (de luxe, de sport, des pièces détachées, de l’électronique, des produits pharmaceutiques, des articles de toilette, et d’autres produits contrefaits). Dans le cadre de cette opération, la police anti-fraude néerlandaise a indiqué avoir arrêté 12 personnes ces deux dernières semaines. Plus de 3 500 vêtements, chaussures, sacs, parfums ou autres faux produits de luxe ont été saisis aux Pays-Bas, pour une valeur de plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Beaucoup de ces marchands officiaient directement via les réseaux sociaux tels que Facebook ou Instagram. Europol a publié de nombreux tweets au sujet de cette action.

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