WikiLeaks révèle TrapWire – Réseau mondial de surveillance de tous les citoyens

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Le site de WikiLeaks a mis en évidence ces derniers jours un processus d’espionnage des citoyens à l’échelle mondiale, concernant 25 pays, et parmi eux le Canada et les États-Unis.

Ce projet s’appelle TrapWire et est déjà utilisé dans des villes test aux États-Unis, sans que les citoyens en soient informés. On apprend dans ces documents que la société de renseignement Stratfor, qui travaille avec le gouvernement américain, collabore sur ce projet TrapWire.

Depuis ces révélations très graves, le site WikiLeaks est attaqué par un groupe très probablement lié au gouvernement des USA, le groupe AntiLeaks, qui se réclame sur Twitter de ces attaques DDOS sur les serveurs de WikiLeaks. (Voir leur compte @AntiLeaks qui twittent des menaces à l’égard du compte officiel de l’Équateur et qui semble assez agressif dans ses propos à l’égard de WikiLeaks, affirmant qu’ils n’arrêteront jamais leurs attaques).

Les dons à l’égard de WikiLeaks ont même été bloqués depuis le site français du FDNN, Fonds de Défense de la Neutralité du Net, puisque leurs serveurs ont aussi subi les attaques du groupe AntiLeaks.

La situation étant urgente, nous espérons, en tant que citoyens soutenant WikiLeaks et Julian Assange, que les médias réagiront à ces atteintes évidentes à la liberté de la presse et à la liberté de l’information de la part d’un groupe pro-gouvernement américain qui s’attaque sans aucun scrupule à l’existence même de WikiLeaks, en bloquant les dons par internet.

Un article complet sur le sujet est disponible sur The Spy Files sous le nom de “WikiLeaks – Un monde sous surveillance“. De plus, une carte interactive du monde qui recense les espions est fournie par OWNI à cette adresse.

Rappelons que cet arsenal d’espionnage est aux mains d’une entité privée, comme le fait savoir Numerama.

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