Piratage : L’IFPI évoque 4 milliards de titres musicaux téléchargés illégalement en 2014

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La Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI) a présenté hier son dernier rapport annuel mondial sur le piratage musical en ligne concernant l’année 2014. 4 milliard de titres téléchargés sont évoqués.

L’IFPI compte dans ses rangs les principales maisons de disques de la planète, dont Universal, Warner et Sony. Hier, la fédération à présenté son dernier rapport annuel mondial (disponible ici en PDF) et a fait le point sur le piratage et en profite pour vanter les blocages de sites ayant eu lieu durant l’année 2014.

« Le piratage reste un énorme problème pour l’industrie musicale, qui agit comme un frein sur une croissance durable » expose de suite le rapport de l’IFPI.

L’institution estime en effet à 4 milliards le nombre de téléchargements de musiques en 2014 via BitTorrent, tout en précisant qu’une « vaste majorité » de ces derniers serait illicite. Impossible cependant de savoir ce qui permet d’avancer un tel chiffre, aucun élément n’est indiqué. Le lobby des majors souligne toutefois que celui-ci ne prend pas en compte dans son rapport ni les autres formes de partage en peer-to-peer, ni les autres « canaux » séduisant certains pirates : téléchargement direct, stream ripping, etc. On imagine d’ailleurs que tout cela est quasi impossible à quantifier…

Face à l’ampleur du phénomène, l’IFPI explique qu’elle privilégie tout d’abord la piste du blocage, soutenant ainsi qu’il y aurait à ce jour 480 sites bloqués dans 19 pays différents. En France, ce sont les sites de la galaxie Allostreaming et le célèbre The Pirate Bay qui font désormais l’objet d’une telle mesure de rétorsion, et prochainement le tracker torrent francophone T411.

« Le blocage a prouvé son efficacité. Si bloquer un seul site n’a pas d’effet significatif sur le trafic global des services illicites, il y a un impact majeur dès lors que plusieurs sites leaders sont bloqués. »

IFPi-bittorrent-downloads-music

L’IFPI semble changer d’avis sur ce point par rapport à ses précédent rapports qui jugeaient alors la faiblesse importante de la stratégie de blocage. L’exemple du Royaume-Uni, où plusieurs dizaines de sites ont été bloqués en plus de The Pirate Bay, est tout particulièrement mis en avant. L’organisation des majors affirme à cet égard que la consultation des sites BitTorrent a diminué de près de moitié entre 2012 et 2014, au Royaume-Uni.

 

Source : NextImpact

1 COMMENTAIRE

  1. Pour ce qui est de la musique, les internautes s’embarrassent pour rien. Une ouverture de compte gratuit sur deezer ou spotify.On peut également capter le flux audio d’une vidéo “Vevo” diffusée gratuitement sur youtube. On écoute le morceau et on lance…Audacity pour enregistrer. Ce n’est pas du piratage ou du téléchargement illégal. Ca revient au même que de mettre une bonne vieille cassette dans un magnétoscope pour enregistrer la Télé. Mais que dis-je, quelqu’un sait-il encore ce qu’est un magnétoscope ? Disons que c’est comme utiliser le service d’enregistrement numérique de son décodeur TV fourni par son FAI. Le gros avantage, est qu’on ne se charge pas tout un album si on ne s’intéresse qu’à 1 ou 2 titres. Je me suis fait une belle bibliothèque uniquement comme ça.
    Sans compter que pour les musiciens, c’est toujours en remplissant les salles de concert qu’on leur permet le mieux de vivre de leur travail. La solution pour que ces mauvais coucheurs de Majors cessent de nous enquiquiner existe, alors qu’il n’y en a pas pour les films.

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