Vtech a procédé à la mise à jour du contrat d’utilisation s’appliquant à ses multiples produits. La société déclare ne plus être responsable de potentiels prochains piratages de ses systèmes liés aux jouets connectés. Lisez, ça vaut le détour !
Alors que Vtech, le fabricant de jeux connectés chinois basé à Hong Kong se remet tout juste de l’immense piratage de décembre 2015 ayant touché 6 millions de clients et leurs données personnelles, les termes du contrat d’utilisation ont été mis à jour. La plateforme Explora Park est de nouveau disponible. Mais rien n’informe les clients du changement du contrat d’utilisation, qui s’avère, en le lisant, plutôt hilarant voir atterrant…
VTech se dédouane de toute responsabilité
En effet, dans le point 7, Vtech indique qu’il ne pourra pas être tenu pour responsable en cas de potentielles futures fuites de données ! Comme l’indique Developpez.com, les nouvelles conditions semblent maintenant être largement abusives, jugez par vous-même :
« VOUS RECONNAISSEZ ET ACCEPTEZ QUE VOUS ASSUMEZ L’ENTIÈRE RESPONSABILITÉ DE VOTRE USAGE DU SITE ET DE TOUT SOFTWARE OU FIRMWARE QUE VOUS Y TÉLÉCHARGEREZ. VOUS RECONNAISSEZ ET ACCEPTEZ QUE LES INFORMATIONS QUE VOUS ENVOYEZ OU RECEVEZ PENDANT VOTRE UTILISATION DU SITE NE SONT PAS SÉCURISÉES ET PEUVENT ÊTRE INTERCEPTÉES OU ACQUISES PLUS TARD PAR DES PARTIES NON AUTORISÉES ».
Rik Ferguson, le vice-président de la recherche de Trend Micro, a estimé que cette nouvelle clause est « scandaleuse, impardonnable , ignorante, opportuniste , et indéfendable ». Van Daalen, ancien directeur de bits of Freedom qui est devenu un avocat privé aux Pays-Bas, a avancé que « cette clause qui vise à couvrir leurs arrières ne fonctionne pas vraiment en Union Européenne. Sous la loi européenne, vous avez l’obligation de sécuriser les données et vous ne pouvez pas y renoncer en mettant quelque chose comme ça dans les termes et conditions que vous avez avec vos clients ».
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