Trading en ligne – Attention aux arnaques “sauvetage”

2
157

Sur Internet les dangers sont omniprésents et les cyber-escrocs guettent et sont prêts à tous pour plumer leurs victimes, sans aucun limite. Alors que les arnaques liées aux fausses plateformes de trading en ligne se multiplient, des escrocs visent à arnaquer une seconde fois ces victimes en leur proposant un “sauvetage” des sommes dérobées. Attention,il s’agit d’une très grosse arnaque !

Le trading en ligne est un milieu très spécial, qui requiert une attention toute particulière pour les traders en herbe qui souhaitent boursicoter sur les plateforme de forex et autres options binaires : il faut impérativement choisir une plateforme connue, régulée par l’AMF, et surtout, disposant de toutes les accréditations légales en France. UnderNews vous recommande un broker autorisé par l’autorité des marchés financiers (AMF) et garanti par l’autorité de contrôle de la banque de France (ACP). Ses comptes doivent être ségrégués afin de pouvoir offrir à ses clients la garantie du paiement de leurs fonds, et ceci quelle que soit la situation financière de la société.

L’arnaque “sauvetage trading” expliquée

Le procédé de cette arnaque faisant des ravages dans le milieu du trading en ligne est particulièrement atroce, du fait qu’il survient à la suite d’une précédente arnaque réussie (lire le précédent article concernant l’arnaque trading aux 500 €). En résumé, un trader se rend sur une plateforme de trading non autorisée et/ou régulée, attiré par des bonus et des gains faramineux, parfois à la suite d’un appel téléphonique. La suite ? Disons que ce trader se fait voler 20 000 euros par le réseau cybercriminel derrière cette fausse plateforme de trading (souvent tenue par la mafia israélienne, comme le dénonce maître Anne Bernard-Dussaulx, du cabinet Del-Viso et Anffrey & Delfour).

Les escrocs vont ensuite ajouter les coordonnées de la victime à une immense base de données qui contiendrait, selon Nicolas Gaiardo de Warning Trading, près de 500 000 personnes, dont pas moins de 100 000 français. Ensuite, cette gigantesque base de données va être de nouveau exploitée, soit par les même escrocs, soit par d’autres, qui vont tenter d’escroquer une seconde fois les victimes déjà démunies.

Pour ce faire, ils vont utiliser une technique redoutable : se faire passer pour des spécialistes du sauvetage d’arnaque financière, capables de récupérer les sommes volées ! L’appel téléphonique ou le mail via lequel les escrocs rentre en contact avec la victime est bien ficelé et tout est fait avec patience afin de gagner la confiance de la personne. Parmi les noms connus actuellement, on retrouve par exemple le soit disant “comité d’expertise Cedie” qui dispose d’un site Web dédié. Certaines victimes pensent avoir à faire à des professionnels du droit, voir à des enquêteurs spécialisés, mais c’est une grave erreur : leur but est de dérober de nouveau une somme d’argent à ces personnes déjà vulnérable, la plupart du temps s’élevant à 5000 euros environ.

Comité d’experts, brigade financière ou fausse AMF, tout est bon pour tromper !

Exemple concret : une personne s’est fait dérober 45 000 € par une plateforme de trading frauduleuse. Les faux sauveteurs vont alors la contacter quelques mois après afin de lui certifier que son argent est situé à un endroit bien précis, identifié, et bloqué par leur soin. Ou est l’arnaque ? Le faux organisme va alors demander de payer des frais de récupération de la somme d’argent et de procédure, environ 5000 euros, le tout accompagné d’un RIB et d’une copie de pièce d’identité ! Et voila, le piège se referme, les escrocs n’ont plus qu’à disparaître dans la nature après avoir réceptionné le virement… C’est un procédé particulièrement cruel donc qu’UnderNews vous explique aujourd’hui. Mais il faut savoir qu’il est malheureusement monnaie courante pour ceux présents dans ce fameux fichier de victimes du trading frauduleux.

Les faux brokers sont très nombreux, souvent avec des noms de domaines dont les informations WHOIS indiquent toujours un hébergement au Royaume-Uni et un registrar en Israël. Les mentions et sigles officiels sont utilisés et visibles sur les sites contrefaits et ils faut être très attentif pour déceler le piège. En cas de doute sur un contact, demandez confirmation à la plateforme Épargne Info Service gérée par l’AMF, l’autorité de régulation des marchés financiers.

Que faire en cas d’arnaque ?

Dans tous les cas, portez plainte pour escroquerie et abus de confiance auprès des autorités compétentes. Cependant, sachez que la procédure n’aboutira quasiment jamais car les cyber-escrocs agissent depuis l’étranger et sont bien protégés… Mais qui ne tente rien n’a rien. C’est pour cela qu’il est primordial de s’informer avant toute chose lorsque l’on souhaite commencer le trading en ligne.

 

Note : cet article contient un lien affilié.

Les commentaires sont fermés.