Qui dit Internet dit danger… et donc sécurité. Voici les tendances actuelles de la cybercriminalité en cette fin de mois de février 2012.
Ce qui explose
Les attaques sur les réseaux sociaux : Les cybercriminels vont là où les victimes potentielles sont les plus nombreuses. Pas étonnant que Facebook et Twitter soient désormais deux des principales sources de liens malveillants.
Le phishing : Le hameçonnage est en forte hausse, avec des sites et des mails en français parfait qui font appel à une intelligence sociale de plus en plus maligne. Ils jouent sur l’urgence, la peur et l’appât du gain. Principales cibles de ce phishing de qualité, vos comptes : Microsoft Hotmail/Live, Free, Orange, La Poste et les organismes financiers.
Le vol d’identité : Les codes malveillants (infectant parfois des sites ou des blogs, mais le plus souvent injectés dans des faux codecs/lecteurs) s’installent au démarrage du PC, se font passer pour Hadopi ou la gendarmerie nationale et bloquent tout accès à votre PC tant qu’une amende (comprenez “rançon”) n’a pas été payée. Les infections sont très présentes sur les sites illégaux de streaming.
Ce qui stagne
Les botnets : Ils n’ont pas disparu. Ils continuent de transformer les machines infectées en pourvoyeuses de spams et d’attaques contre des sites Web. Mais plusieurs ont été démantelés l’an dernier par les éditeurs de sécurité. Mais prudence, de nombreuses nouvelles techniques sont en train de naître de le domaine, notamment avec l’arrivé du contrôle via P2P qui pourrait grandement compliquer la tâche de démantèlements…
Ce qui chute
Le spam : Il a représenté à un moment plus de 90 % des mails véhiculés par Internet. Désormais, il ne représente plus que (!) 75 % des échanges. Il faut cependant rester vigilent : le mail reste le principal vecteur de redirection vers les sites de phishing et d’infection par PDF vérolés.
Les virus : Ceux à l’ancienne ont presque disparu du Net. Aujourd’hui, on a plutôt affaire à des chevaux de Troie ou à des malwares qui téléchargent à votre insu plein d’infections.