La sécurité devrait-elle être un frein à l’adoption du Cloud ?

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Les questions concernant la sécurité des plateformes de Cloud Computing ont contribué à freiner l’enthousiasme de certaines entreprises. L’adoption du Cloud expose-t-elle les sociétés aux risques de sécurité plus que les solutions traditionnelles qu’elles utilisent ?

C’est la question à laquelle essaye de répondre une étude menée par comScore et financée par Microsoft, axée sur les attentes des entreprises pour le Cloud.

Le sondage mené auprès des petites et moyennes entreprises qui utilisent ou non le Cloud a permis de constater que le Cloud est un moyen de stimuler la sécurité et d’économiser de l’argent pour les organismes utilisant ses services.

Un tiers des entreprises interrogées ont déclaré ne pas utiliser le Cloud en raison des craintes par rapport aux couts de transitions. 40% s’abstiennent parce qu’elles craignent de rencontrer beaucoup plus de problèmes de sécurité avec le Cloud.

Pour les entreprises ayant adopté le Cloud, le rapport révèle que l’aspect sécurité de ses plateformes était susceptible de réduire par cinq les dépenses en sécurité. 20% des sondés utilisant le Cloud ont déclaré avoir constaté une réduction des couts de gestion de sécurité.

Le Cloud permettrait également des réductions moyennes de près de 18 heures par semaine du temps de gestion de la sécurité selon le rapport. 32% des entreprises utilisant le Cloud ont déclaré passer moins de temps à s’occuper de la sécurité de leurs infrastructures.

Les résultats de l’enquête montrent en conclusion que la sécurité, plutôt que d’être un frein pour l’adoption du Cloud, devrait plutôt être un facteur positif pour son utilisation par les entreprises.

L’étude a été menée dans plusieurs régions, dont l’Inde, Hong-Kong, la Malaisie, Singapour et les États-Unis. Ce rapport ne concerne que l’Amérique. Les résultats de l’enquête pour les autres régions seront publiés dans les semaines à venir.

Sources : Microsoft, L’Informaticien

6 Commentaires

  1. Les organisations disposent de la flexibilité nécessaire pour donner forme à l’hébergement et à la gestion d’Adobe CQ dans le cloud, en collaboration avec des agences interactives et des fournisseurs d’infrastructure.

  2. Bien sûr, déléguer la gestion de sécurité à un fournisseur de services, ça réduit évidemment les coûts (la mutualisation de l’infrastructure permet d’aboutir à des tarifs imbattables).

    En revanche, quid en cas de coupure internet, de panne géante du datacenter, de catastrophes naturelles ou de conflit armé? Et, bien plus probable, quid en cas d’augmentation des tarifs, une fois que le marché aura été capté?

    Le Cloud comme extension du réseau d’entreprise, c’est bien. Comme solution unique, c’est relativement hasardeux. D’autant qu’il s’agit d’un mouvement exactement contraire à ce qu’a initié l’informatique dite “grand-public”: on est passé des mainframes IBM + terminaux au peer to peer; drôle d’idée de vouloir retransformer les entreprises en coquilles vides en leur otant la gestion de leurs données.

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